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12 décembre 2019
Pour diffusion immédiate
DÉCLARATION DU COMITÉ ACE CONCERNANT LA POLITIQUE SUR LES BIOSIMILAIRES DU GOUVERNEMENT DE L’ALBERTA
(Vancouver) Le comité ACE (Arthritis Consumer Experts) exprime aujourd’hui son appui total à la politique sur les biosimilaires annoncée par le ministère de la Santé de l’Alberta. La province devient ainsi la troisième à étendre l’utilisation des médicaments biosimilaires, après l’initiative de la Colombie-Britannique et du Manitoba.
« À titre de personne atteinte de polyarthrite rhumatoïde, de bénévole et d’éducatrice en santé, je suis témoin tous les jours de la bataille que mènent les patients comme moi pour obtenir le remboursement des médicaments et des services que leur rhumatologue et eux-mêmes estiment nécessaires. L’annonce d’aujourd’hui est la solution directe au problème, autant clinique que financier. Cette initiative met en place une couverture de remboursement continue pour les patients de l’Alberta faisant la transition vers un biosimilaire et, grâce au réinvestissement des économies réalisées, améliore les modèles de soins pour les patients atteints de maladies chroniques complexes, » indique Cheryl Koehn, fondatrice et présidente du comité ACE et personne atteinte de polyarthrite rhumatoïde. « Le plus important pour les patients effectuant une transition est d’avoir accès à de l’information conviviale fondée sur la science pour leur permettre d’établir un dialogue efficace avec leur équipe de soins de santé. Pour permettre aux patients de l’Alberta atteints d’arthrite inflammatoire d’avoir des discussions efficaces, d’obtenir de l’information fiable sur l’efficacité et la sécurité des biosimilaires et rédigée dans un langage compréhensible pour les patients, la section Échange• Biosim du site Web du comité ACE JointHealth.org est la référence ».
Des versions biosimilaires des biologiques d’origine dits « de marque » ont été approuvées pour utilisation au Canada depuis 2009, et pour le traitement de l’arthrite depuis 2014. À l’heure actuelle, 18 biosimilaires ont reçu l’autorisation de Santé Canada et une quinzaine d’autres sont en examen. Depuis qu’elle a approuvé son premier biosimilaire en 2006, l’Union européenne (UE) a approuvé un total de 53 biosimilaires jusqu’à aujourd’hui. Ils sont devenus les médicaments de pointe pour le traitement des maladies d’origine immunitaire comme les formes d’arthrite inflammatoire.
Les principaux organismes de réglementation au monde – dont l’Agence européenne des médicaments, la Food & Drug Administration des États-Unis et Santé Canada – appuient les transitions bien gérées vers les biosimilaires. Les patients ont besoin de savoir que depuis les 10 dernières années, la politique de transition a été mise en application de façon efficace et sécuritaire chez des milliers de patients atteints de maladies auto-immunes, comme la polyarthrite rhumatoïde et l’arthrite psoriasique, et de maladies gastro-intestinales et entériques, et ce, dans de nombreux pays d’Europe, sans compromettre la sécurité, l’efficacité et la qualité des soins dispensés.
Plus d’une centaine d’études de recherche ont porté sur des patients ayant effectué avec succès la transition d’un inhibiteur de TNF biologique d’origine vers sa version biosimilaire et aucune n’a indiqué de différence en matière de santé entre ces patients.
Le plus important pour les patients effectuant une transition est d’avoir accès à une information conviviale fondée sur la science pour leur permettre d’établir un dialogue efficace avec leur équipe de soins de santé. De l’information fiable sur les biosimilaires se trouve sur le site Web du comité ACE, dans la section Échange•Biosim : http://bit.ly/BiosimExchangeFR.
« Nous avons beaucoup appris de l’expérience de transition vers un biosimilaire vécue par les membres de la collectivité de patients arthritiques en Europe – des milliers ont effectué la transition vers la version biosimilaire d’un biologique et l’information de qualité a été la clé de leur succès », indique Cheryl Koehn. « Tous les biologiques – d’origine et biosimilaires – sont fabriqués par lots. Et lorsque le premier lot du produit d’origine est écoulé, chaque lot qui suit donne des produits biosimilaires du produit d’origine. Par exemple, je suis traitée avec deux biologiques d’origine depuis les 17 dernières années et j’ai fait la transition plusieurs fois d’un lot à un autre. Les avantages et les risques sont toujours demeurés les mêmes. Il en est de même pour les biologiques biosimilaires : des lots sont produits conformément aux normes strictes de Santé Canada. La seule différence réside dans le fait que les biosimilaires sont des produits génériques (sans brevet) et par conséquent, fabriqués à la moitié du prix du produit d’origine. »
À propos des biosimilaires
Les biologiques ont permis d’améliorer la qualité de vie et dans certains cas, de sauver la vie de patients atteints de maladies comme l’arthrite inflammatoire, le diabète, la maladie intestinale inflammatoire et certaines formes de cancer. Aujourd’hui, ces patients peuvent avoir accès à des versions biosimilaires de biologiques d’origine. Grâce aux normes rigoureuses d’approbation de Santé Canada, les patients peuvent avoir la même confiance qu’ils ont dans les autres médicaments biologiques quant à la qualité, l’innocuité et l’efficacité d’un biosimilaire.1
Les fabricants de médicaments biosimilaires doivent fournir à Santé Canada des renseignements qui démontrent la similarité de leur médicament biosimilaire avec le médicament biologique de référence. Ils démontrent la similarité à l’aide d’études comparatives au moyen d’une approche par étapes, en commençant par des études structurelles et fonctionnelles et en poursuivant avec des études cliniques sur des sujets humains. Comme le but de ces études est de démontrer la similarité, le type de données requises pour appuyer l’autorisation d’un médicament biosimilaire diffère de celui requis pour un médicament biologique d’origine de marque.2
Parce que les médicaments biosimilaires n’exigent pas autant de recherche et de développement qu’un biologique d’origine, ils sont offerts à moindre coût. Les économies ainsi générées peuvent être réinvesties dans les ressources en santé pour permettre à plus de patients de profiter de l’option biologique et de la meilleure qualité de vie qu’elle propose.
À propos du comité ACE
Chef de file depuis 2009 dans les discussions sur les biosimilaires, le comité ACE a partagé toute l’information possible avec les intervenants intéressés partout au Canada au moyen d’ateliers, de webinaires et de programmes éducatifs gratuits, fondés sur la recherche. Fort de cette expérience, le comité ACE a développé l’Échange•Biosim, une plateforme d’information conçue pour les consommateurs et qui offre des analyses et les nouvelles les plus récentes sur les biosimilaires. http://bit.ly/BiosimExchangeFR.
Le comité ACE a également produit une série de vidéos éducatives traitant spécialement des biosimilaires et dans lesquelles des experts médicaux répondent aux principales interrogations de patients à propos de la transition d’un biologique d’origine vers son biosimilaire. Pour le visionnement, accédez à https://biosim.jointhealth.org/fr/resources et cliquez sur l’onglet « Vidéos éducatives sur les biosimilaires. »
Le comité ACE a récemment publié un nouveau guide, intitulé « Biosimilaires au Canada : ce que les patients atteints d’arthrite inflammatoire devraient savoir », pour répondre aux besoins de patients désirant plus d’information à propos des biosimilaires. Ce guide vise à offrir des réponses aux questions que les patients pourraient se poser concernant les biosimilaires et à mieux les outiller pour les conversations qu’ils auront sur le sujet avec leur rhumatologue ou autres professionnels de la santé, assurant ainsi une continuité de soins fondés sur la science. Cliquez ici pour accéder au guide : https://jointhealth.org/pdfs/BiosimilarsInCanadaGuide_Fr.pdf.
Pour plus d’information, joindre :
Kelly Lendvoy
Vice-président, Communications et Affaires publiques
Comité ACE (Arthritis Consumer Experts)
lendvoy@jointhealth.org
Ligne directe : (604) 974-1129
1 Santé Canada : fiche d’information sur les biosimilaires.
2 Ibid