JointHealth™ express 31 mars 2021
Informations importantes sur la vaccination contre la COVID-19 pour les patients arthritiques du Nouveau-Brunswick
Bien que les données provenant de grandes études de population soient encore limitées, il semble que les patients souffrant de maladies et d’affections auto-immunes et inflammatoires (telles que la polyarthrite rhumatoïde, la spondylarthrite axiale et le lupus) présentent un risque plus élevé, par rapport à la population générale, de contracter une infection à COVID-19 entraînant une hospitalisation. Ils peuvent également avoir de plus mauvais résultats associés à l’infection, plus particulièrement un risque accru de décès, surtout chez ceux qui ont une maladie mal contrôlée et des complications sous-jacentes liées à leur maladie.
Les personnes atteintes de formes d’arthrite inflammatoires ont des questions et des inquiétudes quant à l’opportunité de recevoir le vaccin contre la COVID-19. La Société canadienne de rhumatologie et l’American College of Rheumatology (en anglais seulement) ont publié des recommandations fondées sur des données probantes selon lesquelles les avantages de la vaccination contre la COVID-19 l’emportent sur les petits risques possibles de nouvelles réactions auto-immunes ou de poussée de la maladie après la vaccination, ainsi que des conseils sur la meilleure façon de l’intégrer à leur plan de traitement pour maximiser l’efficacité du vaccin.
Voici les recommandations :
À compter du 29 mars 2021, le Comité consultatif national de l’immunisation (CCNI) recommande que le vaccin AstraZeneca contre la COVID-19 ne soit pas utilisé chez les adultes de moins de 55 ans à ce moment, pendant que le signal de sécurité de thrombocytopénie immunitaire prothrombotique induite par le vaccin (TIPIV, Vaccine-Induced Prothrombotic Immune Thrombocytopenia-VIPIT en anglais) survenant après l’administration du vaccin AstraZeneca contre la COVID-19 est davantage étudié. (Forte recommandation du CCNI)
Lire la déclaration du CCNI ici : https://www.canada.ca/fr/sante-publique/services/immunisation/comite-consultatif-national-immunisation-ccni/reponse-rapide-recommandation-utilisation-vaccin-astrazeneca-covid-19-jeunes-adultes.html
Pour approfondir le sujet (en anglais seulement) : https://www.cbc.ca/news/health/canada-suspends-astrazeneca-vaccine-covid-19-1.5968657
Comment se faire vacciner au Nouveau-Brunswick :
À compter du 29 mars 2021, dans le cadre du déploiement du vaccin AstraZeneca/Covishield, le gouvernement du Nouveau-Brunswick a cessé d’administrer le vaccin aux personnes de moins de 55 ans, mais continuera à le faire pour les personnes de plus de 55 ans. À partir du mois d’avril, le déploiement des vaccins inclura désormais :
Avant de prendre rendez-vous, vous devez passer en revue la liste des maladies chroniques ciblées. Lorsque vous irez à votre rendez-vous, vous devrez présenter cette déclaration dûment signée. (Si vous n’êtes pas en mesure d’imprimer le formulaire de déclaration, vous devrez en remplir un lorsque vous irez à votre rendez-vous avant de pouvoir vous faire vacciner.)
Toute personne qui s’identifie doit être prête à fournir des documents, par exemple : le nom de son fournisseur de soins primaires, la clinique de soins chroniques qu’elle fréquente, les ordonnances, les rendez-vous à venir ou d’autres informations justificatives pour certaines maladies chroniques.
Informations importantes sur la vaccination contre la COVID-19 pour les patients arthritiques du Nouveau-Brunswick
Bien que les données provenant de grandes études de population soient encore limitées, il semble que les patients souffrant de maladies et d’affections auto-immunes et inflammatoires (telles que la polyarthrite rhumatoïde, la spondylarthrite axiale et le lupus) présentent un risque plus élevé, par rapport à la population générale, de contracter une infection à COVID-19 entraînant une hospitalisation. Ils peuvent également avoir de plus mauvais résultats associés à l’infection, plus particulièrement un risque accru de décès, surtout chez ceux qui ont une maladie mal contrôlée et des complications sous-jacentes liées à leur maladie.
Les personnes atteintes de formes d’arthrite inflammatoires ont des questions et des inquiétudes quant à l’opportunité de recevoir le vaccin contre la COVID-19. La Société canadienne de rhumatologie et l’American College of Rheumatology (en anglais seulement) ont publié des recommandations fondées sur des données probantes selon lesquelles les avantages de la vaccination contre la COVID-19 l’emportent sur les petits risques possibles de nouvelles réactions auto-immunes ou de poussée de la maladie après la vaccination, ainsi que des conseils sur la meilleure façon de l’intégrer à leur plan de traitement pour maximiser l’efficacité du vaccin.
Voici les recommandations :
- Tous les adultes atteints d’arthrite inflammatoire devraient recevoir le vaccin contre la COVID-19, à moins qu’ils ne présentent des allergies connues aux composants du vaccin. Les patients qui prennent des médicaments immunosuppresseurs (tels que ceux énumérés ci-dessous) devraient recevoir le vaccin. La SCR ne recommande pas d’ajuster ces médicaments; toutefois, dans certains cas, un ajustement de la médication peut être approprié.
- Il n’y a pas de recommandation pour un vaccin d’un fabricant plutôt qu’un autre.
- Pour les patients atteints d’arthrite inflammatoire qui prennent les médicaments suivants, il n’est pas nécessaire d’ajuster ou de retarder la prise du médicament ::
- Médicaments anti-inflammatoires (ou « AINS »)
- Hydroxychloroquine (Plaquenil)
- Prednisone moins de 20 mg par jour
- IVIG
- Sulfasalazine
- Léflunomide (Arava)
- Mycophénolate (CellCept)
- Azathioprine
- Cyclophosphamide par voie orale
- Cyclosporine
- Tacrolimus (Protopic)
- Anakinra (Kineret)
- Étanercept (Enbrel, Brenzys, Erelzi)
- Infliximab (Avsola, Inflectra, Remicade, Renflexis)
- Certolizumab (Cimzia)
- Golimumab (Simponi)
- Adalimumab (Humira)
- Sécukinumab (Cosentyx)
- Ustékinumab (Stelara)
- Sarilumab (Kevzara)
- Tocilizumab (Actemra)
- Belimumab (Benlysta)
- Ixékizumab (Taltz)
- Pour les patients prenant les médicaments suivants, il existe deux options :
Option 1:
Ne pas modifier la posologie des médicaments (Lignes directrices canadiennes).
Option 2:
Ajuster la posologie des médicaments pour optimiser la réponse immunitaire au vaccin (Lignes directrices américaines). Pour cette option, les lignes directrices font les recommandations suivantes concernant les médicaments :- Pour les patients sous méthotrexate une fois par semaine, une option consiste à sauter la dose de MTX la semaine qui suit chaque dose de vaccin.
- Pour les patients sous tofacitinib, baricitinib et upadacitinib, il est possible de ne pas prendre le médicament pendant une semaine après chaque dose de vaccin.
- Pour les patients recevant des injections hebdomadaires d’abatacept, il est possible de ne pas administrer l’abatacept une semaine avant et une semaine après la première dose de vaccin. Continuer l’abatacept jusqu’à la deuxième dose du vaccin. Dans le cas de l’abatacept en i.v., il est possible de planifier la première dose du vaccin 4 semaines après la dose et de reporter la perfusion suivante d’une semaine. Aucun ajustement de l’abatacept en i.v. n’est nécessaire pour la 2e dose de vaccin.
- Pour les patients sous cyclophosphamide en i.v., une option consiste à prendre chaque dose de vaccin au moins une semaine avant la perfusion suivante de cyclophosphamide.
- Pour les patients sous rituximab (Rituxan, Ruxience, Riximyo, Truxima) ou ocrelizumab, le vaccin contre la COVID-19 devrait idéalement être programmé de 4 à 5 mois après la dernière perfusion et de 2 à 4 semaines avant la prochaine perfusion, si possible, afin d’optimiser la réponse vaccinale. Cependant, chez les patients qui ont besoin d’une perfusion immédiate ou qui ne sont pas en mesure d’optimiser le moment de la perfusion du produit et du vaccin, il est probablement plus important d’avoir le vaccin contre la COVID-19 à un stade précoce que de le retarder en fonction du moment de la thérapie des cellules B.
- Pour les patients sous prednisone à 20 mg par jour ou plus, il est possible d’attendre que la dose de prednisone soit réduite à moins de 20 mg par jour pour recevoir les deux doses de vaccin.
À compter du 29 mars 2021, le Comité consultatif national de l’immunisation (CCNI) recommande que le vaccin AstraZeneca contre la COVID-19 ne soit pas utilisé chez les adultes de moins de 55 ans à ce moment, pendant que le signal de sécurité de thrombocytopénie immunitaire prothrombotique induite par le vaccin (TIPIV, Vaccine-Induced Prothrombotic Immune Thrombocytopenia-VIPIT en anglais) survenant après l’administration du vaccin AstraZeneca contre la COVID-19 est davantage étudié. (Forte recommandation du CCNI)
Lire la déclaration du CCNI ici : https://www.canada.ca/fr/sante-publique/services/immunisation/comite-consultatif-national-immunisation-ccni/reponse-rapide-recommandation-utilisation-vaccin-astrazeneca-covid-19-jeunes-adultes.html
Pour approfondir le sujet (en anglais seulement) : https://www.cbc.ca/news/health/canada-suspends-astrazeneca-vaccine-covid-19-1.5968657
Comment se faire vacciner au Nouveau-Brunswick :
À compter du 29 mars 2021, dans le cadre du déploiement du vaccin AstraZeneca/Covishield, le gouvernement du Nouveau-Brunswick a cessé d’administrer le vaccin aux personnes de moins de 55 ans, mais continuera à le faire pour les personnes de plus de 55 ans. À partir du mois d’avril, le déploiement des vaccins inclura désormais :
- Les personnes de
- 70 à 74 ans
- 65 à 69 ans
- 60 à 64 ans
- Résidents et personnel d’autres milieux de vie en communauté
- Préposés aux soins à domicile
- Grands employeurs (qui compris le système scolaire public)
- Patients du Programme extra-mural (confinés à la maison/incapables de se déplacer)
- Certains patients peuvent bénéficier d’une vaccination précoce en raison de leur état chronique.
Les personnes âgées de 40 ans ou plus ayant au moins trois maladies chroniques ciblées peuvent maintenant fixer un rendez-vous pour le mois d’avril à l’une des cliniques de vaccination organisées par les régies régionales de la santé. Veuillez noter que cette catégorie a été élargie de façon à y inclure toute personne âgée de plus de 40 ans qui répond aux critères établis. - Le gouvernement du Nouveau-Brunswick a préparé une ligne directrice pour les personnes atteintes de maladies auto-immunes et/ou d’immunosuppression (en anglais seulement).
Avant de prendre rendez-vous, vous devez passer en revue la liste des maladies chroniques ciblées. Lorsque vous irez à votre rendez-vous, vous devrez présenter cette déclaration dûment signée. (Si vous n’êtes pas en mesure d’imprimer le formulaire de déclaration, vous devrez en remplir un lorsque vous irez à votre rendez-vous avant de pouvoir vous faire vacciner.)
Toute personne qui s’identifie doit être prête à fournir des documents, par exemple : le nom de son fournisseur de soins primaires, la clinique de soins chroniques qu’elle fréquente, les ordonnances, les rendez-vous à venir ou d’autres informations justificatives pour certaines maladies chroniques.