JointHealth™ express 11 janvier 2023
Une nouvelle vague de COVID déferle sur le Canada
Les experts de la santé conseillent aux Canadiennes et aux Canadiens de se préparer à une nouvelle vague de COVID-19. Un sous-variant de l’Omicron, le XBB.1.5, s’est répandu rapidement dans certaines parties de l’Europe et des États-Unis et est maintenant le sous-variant le plus transmissible qui ait été détecté à ce jour, selon l’Organisation mondiale de la santé.
Bien qu’en Europe ou aux États-Unis, rien ne prouve pour l’instant que ce variant provoque des maladies plus graves, les experts sont tout de même préoccupés par la plus grande capacité de transmission du variant XBB.1.5 et par le fait qu’il pourrait éventuellement échapper à l’immunité acquise. L’émergence de ce nouveau variant coïncide avec la publication d’un sondage IPSOS de décembre, selon lequel le consensus clair qui existait auparavant parmi les Canadiennes et les Canadiens en faveur de mesures de santé publique énergiques contre la COVID-19 et témoignant d’un niveau élevé d’inquiétude semble s’être assoupli. Cela se reflète également dans le rapport du gouvernement du Canada indiquant que seulement environ 20 % des Canadiennes et des Canadiens âgés de cinq ans et plus ont reçu une injection de rappel du vaccin contre la COVID-19 depuis le 1er août 2022.
Selon le Dr Donald Vinh, microbiologiste médical au Centre universitaire de santé McGill : « Ce qui nous préoccupe, c’est que le XBB et ses lignées virales sont ce que nous appelons évasifs en raison des mutations qu’ils véhiculent - ils ont maintenant la capacité d’échapper à l’immunité acquise par des vaccins plus anciens et des infections plus anciennes, y compris certaines des infections récentes. Cela nous indique donc que si votre statut vaccinal est déficient, par exemple qu’il remonte à plus de quatre ou cinq mois, ou si vous n’avez été vacciné qu’avec des vaccins monovalents et non avec les vaccins bivalents récents, ou encore si vous avez eu une infection récente, disons vers novembre ou décembre, ces caractéristiques peuvent ne pas suffire à vous protéger contre l’infection causée par le XBB. »
Bien que l’Agence de la santé publique du Canada ait déclaré qu’il est « trop tôt » pour dire si le sous-variant d’Omicron, le XBB.1.5, se propage au Canada au-delà de l’apparition de cas épars, les experts affirment que les vaccins contre la COVID-19 existants, en particulier les nouveaux rappels bivalents, demeurent un outil important de protection contre les maladies graves, l’hospitalisation et les décès, en particulier pour les personnes âgées et les personnes immunodéprimées.
Qu’est-ce que cela signifie pour vous si vous êtes immunodéprimé ou si vous vivez avec une maladie auto-immune comme la polyarthrite rhumatoïde, l’arthrite psoriasique et le lupus ?
Ces conseils vous rappelleront la façon dont nous avons traversé les autres vagues de COVID : vous devez recevoir votre vaccin de rappel bivalent dès que possible, car il est disponible partout. Vous devriez également prendre des mesures de protection non pharmaceutiques supplémentaires, telles que la distanciation physique, l’amélioration de la ventilation et le port d’un masque dans les lieux intérieurs achalandés, où nous savons que la plupart des virus sont transmis. Lavez-vous les mains fréquemment et restez chez vous lorsque vous êtes malade.
Si vous avez fait un test de dépistage de la COVID-19, n’oubliez pas de demander à votre rhumatologue ou à votre médecin de famille des informations sur les médicaments antiviraux. Des essais cliniques ont démontré que le traitement au nirmatrelvir/ritonavir (Paxlovid) peut réduire la gravité des symptômes de la COVID-19 et diminuer le nombre d’hospitalisations et de décès. Cependant, le traitement doit être commencé dans les cinq jours suivant l’apparition des symptômes.
Une nouvelle vague de COVID déferle sur le Canada
Les experts de la santé conseillent aux Canadiennes et aux Canadiens de se préparer à une nouvelle vague de COVID-19. Un sous-variant de l’Omicron, le XBB.1.5, s’est répandu rapidement dans certaines parties de l’Europe et des États-Unis et est maintenant le sous-variant le plus transmissible qui ait été détecté à ce jour, selon l’Organisation mondiale de la santé.
Bien qu’en Europe ou aux États-Unis, rien ne prouve pour l’instant que ce variant provoque des maladies plus graves, les experts sont tout de même préoccupés par la plus grande capacité de transmission du variant XBB.1.5 et par le fait qu’il pourrait éventuellement échapper à l’immunité acquise. L’émergence de ce nouveau variant coïncide avec la publication d’un sondage IPSOS de décembre, selon lequel le consensus clair qui existait auparavant parmi les Canadiennes et les Canadiens en faveur de mesures de santé publique énergiques contre la COVID-19 et témoignant d’un niveau élevé d’inquiétude semble s’être assoupli. Cela se reflète également dans le rapport du gouvernement du Canada indiquant que seulement environ 20 % des Canadiennes et des Canadiens âgés de cinq ans et plus ont reçu une injection de rappel du vaccin contre la COVID-19 depuis le 1er août 2022.
Selon le Dr Donald Vinh, microbiologiste médical au Centre universitaire de santé McGill : « Ce qui nous préoccupe, c’est que le XBB et ses lignées virales sont ce que nous appelons évasifs en raison des mutations qu’ils véhiculent - ils ont maintenant la capacité d’échapper à l’immunité acquise par des vaccins plus anciens et des infections plus anciennes, y compris certaines des infections récentes. Cela nous indique donc que si votre statut vaccinal est déficient, par exemple qu’il remonte à plus de quatre ou cinq mois, ou si vous n’avez été vacciné qu’avec des vaccins monovalents et non avec les vaccins bivalents récents, ou encore si vous avez eu une infection récente, disons vers novembre ou décembre, ces caractéristiques peuvent ne pas suffire à vous protéger contre l’infection causée par le XBB. »
Bien que l’Agence de la santé publique du Canada ait déclaré qu’il est « trop tôt » pour dire si le sous-variant d’Omicron, le XBB.1.5, se propage au Canada au-delà de l’apparition de cas épars, les experts affirment que les vaccins contre la COVID-19 existants, en particulier les nouveaux rappels bivalents, demeurent un outil important de protection contre les maladies graves, l’hospitalisation et les décès, en particulier pour les personnes âgées et les personnes immunodéprimées.
Qu’est-ce que cela signifie pour vous si vous êtes immunodéprimé ou si vous vivez avec une maladie auto-immune comme la polyarthrite rhumatoïde, l’arthrite psoriasique et le lupus ?
Ces conseils vous rappelleront la façon dont nous avons traversé les autres vagues de COVID : vous devez recevoir votre vaccin de rappel bivalent dès que possible, car il est disponible partout. Vous devriez également prendre des mesures de protection non pharmaceutiques supplémentaires, telles que la distanciation physique, l’amélioration de la ventilation et le port d’un masque dans les lieux intérieurs achalandés, où nous savons que la plupart des virus sont transmis. Lavez-vous les mains fréquemment et restez chez vous lorsque vous êtes malade.
Si vous avez fait un test de dépistage de la COVID-19, n’oubliez pas de demander à votre rhumatologue ou à votre médecin de famille des informations sur les médicaments antiviraux. Des essais cliniques ont démontré que le traitement au nirmatrelvir/ritonavir (Paxlovid) peut réduire la gravité des symptômes de la COVID-19 et diminuer le nombre d’hospitalisations et de décès. Cependant, le traitement doit être commencé dans les cinq jours suivant l’apparition des symptômes.