JointHealth™ express 20 octobre 2009
Le nombre de cas d’arthrite au Canada est déjà alarmant et augmente à une vitesse sans précédent. C’est pourquoi la collectivité arthritique insiste auprès des Canadiens pour qu’ils refusent le pronostic « incurable » quand il s’agit d’arthrite.
Ces dernières décennies ont été marquées par la découverte de médicaments plus efficaces. L’avenir est prometteur, mais des millions de personnes luttent encore tous les jours contre plus d’une centaine de formes d’arthrite. Affectant un adulte sur six, l’arthrite est l’une des trois principales maladies chroniques au Canada.
En vue de trouver un jour un remède définitif, les chercheurs canadiens mènent des travaux novateurs sur l’arthrite. En voici quelques-uns parmi les plus récents :
Les Instituts de recherche en santé du Canada ont consacré 19 millions $ à la recherche sur l’arthrite en 2005-2006, ce qui représente seulement 4,30 $ par personne arthritique. En comparaison, la recherche sur le diabète a reçu trois fois plus (environ 12,83 $) par personne diabétique, celle sur le cancer 32 fois plus (environ 138,60 $) par personne atteinte de cancer et le VIH/sida 139 fois plus (environ 598,40 $) par personne séropositive.
Pour engager une conversation nationale sur l’arthrite et atteindre l’objectif réalisable de trouver comment la guérir, pour peu que les chercheurs reçoivent les ressources nécessaires pour accélérer la recherche novatrice, la collectivité arthritique canadienne lance la campagne « Guérir l’arthrite (la solution vous revient) ».
« Pourquoi une campagne de sensibilisation à l’arthrite? Parce qu’il s’agit de la maladie chronique la plus méconnue actuellement au Canada », indique Cheryl Koehn, atteinte de polyarthrite rhumatoïde et présidente du comité ACE (Arthritis Consumer Experts). Elle ajoute : « Il y a 4,5 millions de personnes comme moi au Canada. Parce que nous souffrons d’arthrite, nous vivons quotidiennement la douleur, l’invalidité, la peur et l’isolement social. Nous monopolisons les lits et les salles d’urgence des hôpitaux partout au pays. Ce que tous les Canadiens doivent réaliser, c’est que l’arthrite affecte des personnes de tous âges, qu’elle peut être réellement dévastatrice, invalidante et même fatale. »
L’arthrite est perçue par plusieurs comme « une maladie de vieux ». Pourtant, 60 % des Canadiens atteints d’arthrite ont moins de 65 ans. Fait encore plus surprenant pour d’autres, un enfant sur 1 000 au Canada souffre d’arthrite. L’impact sur nos collectivités est dramatique. Les coûts liés à l’arthrite, en ce qui a trait aux dépenses de santé et de jours non travaillés, représentent annuellement plus de 4,4 milliards $.
L’un des messages clés de la campagne « Guérir l’arthrite (la solution vous revient) » est que les efforts soutenus de la recherche peuvent aider les Canadiens à gérer leur maladie et réduire le fardeau social que représentent les coûts liés à l’arthrite.
« Lorsqu’ils bénéficieront de ressources adéquates, chercheurs et scientifiques seront plus aptes à élaborer des médicaments plus efficaces et à élucider les causes sous-jacentes de l’arthrite, étapes essentielles à la découverte d’un moyen pour guérir l’arthrite », déclare le Dr John Matyas, président du comité consultatif scientifique de la Société de l’arthrite.
Pour en savoir plus sur l’arthrite et ce programme national, consultez le www.guerirlarthrite.org.
Sincèrement,
Cheryl Koehn, Comité ACE
Lynn Moore, La Société de l’arthrite
info@arthritisiscured.org
Le nombre de cas d’arthrite au Canada est déjà alarmant et augmente à une vitesse sans précédent. C’est pourquoi la collectivité arthritique insiste auprès des Canadiens pour qu’ils refusent le pronostic « incurable » quand il s’agit d’arthrite.
Ces dernières décennies ont été marquées par la découverte de médicaments plus efficaces. L’avenir est prometteur, mais des millions de personnes luttent encore tous les jours contre plus d’une centaine de formes d’arthrite. Affectant un adulte sur six, l’arthrite est l’une des trois principales maladies chroniques au Canada.
En vue de trouver un jour un remède définitif, les chercheurs canadiens mènent des travaux novateurs sur l’arthrite. En voici quelques-uns parmi les plus récents :
- L’an dernier, les chercheurs ont découvert qu’un deuxième gène, le IL23R, est lié à la réponse de l’organisme à l’inflammation. Cette découverte constitue une avancée importante et pourrait mener vers le développement de nouveaux médicaments pour le traitement de l’inflammation chronique liée à la spondylarthrite ankylosante.
- Les chercheurs travaillent en ce moment à vérifier l’existence d’un lien entre la détérioration des os après une blessure de l’articulation et l’apparition de l’arthrose. Si ce lien est formellement établi, on pourrait avoir recours à des médicaments pour minimiser la perte osseuse et retarder voire prévenir l’apparition de l’arthrose.
- Une équipe de recherche examine actuellement si la génétique et le mode de vie (alimentation, activité physique, exposition au soleil, tabagisme, contexte social, etc.) ont une incidence sur l’évolution de l’arthrite juvénile. Les résultats pourraient mener à des médicaments plus efficaces et, dans certains cas, prévenir un retour de l’arthrite à l’âge adulte.
Les Instituts de recherche en santé du Canada ont consacré 19 millions $ à la recherche sur l’arthrite en 2005-2006, ce qui représente seulement 4,30 $ par personne arthritique. En comparaison, la recherche sur le diabète a reçu trois fois plus (environ 12,83 $) par personne diabétique, celle sur le cancer 32 fois plus (environ 138,60 $) par personne atteinte de cancer et le VIH/sida 139 fois plus (environ 598,40 $) par personne séropositive.
Pour engager une conversation nationale sur l’arthrite et atteindre l’objectif réalisable de trouver comment la guérir, pour peu que les chercheurs reçoivent les ressources nécessaires pour accélérer la recherche novatrice, la collectivité arthritique canadienne lance la campagne « Guérir l’arthrite (la solution vous revient) ».
« Pourquoi une campagne de sensibilisation à l’arthrite? Parce qu’il s’agit de la maladie chronique la plus méconnue actuellement au Canada », indique Cheryl Koehn, atteinte de polyarthrite rhumatoïde et présidente du comité ACE (Arthritis Consumer Experts). Elle ajoute : « Il y a 4,5 millions de personnes comme moi au Canada. Parce que nous souffrons d’arthrite, nous vivons quotidiennement la douleur, l’invalidité, la peur et l’isolement social. Nous monopolisons les lits et les salles d’urgence des hôpitaux partout au pays. Ce que tous les Canadiens doivent réaliser, c’est que l’arthrite affecte des personnes de tous âges, qu’elle peut être réellement dévastatrice, invalidante et même fatale. »
L’arthrite est perçue par plusieurs comme « une maladie de vieux ». Pourtant, 60 % des Canadiens atteints d’arthrite ont moins de 65 ans. Fait encore plus surprenant pour d’autres, un enfant sur 1 000 au Canada souffre d’arthrite. L’impact sur nos collectivités est dramatique. Les coûts liés à l’arthrite, en ce qui a trait aux dépenses de santé et de jours non travaillés, représentent annuellement plus de 4,4 milliards $.
L’un des messages clés de la campagne « Guérir l’arthrite (la solution vous revient) » est que les efforts soutenus de la recherche peuvent aider les Canadiens à gérer leur maladie et réduire le fardeau social que représentent les coûts liés à l’arthrite.
« Lorsqu’ils bénéficieront de ressources adéquates, chercheurs et scientifiques seront plus aptes à élaborer des médicaments plus efficaces et à élucider les causes sous-jacentes de l’arthrite, étapes essentielles à la découverte d’un moyen pour guérir l’arthrite », déclare le Dr John Matyas, président du comité consultatif scientifique de la Société de l’arthrite.
Pour en savoir plus sur l’arthrite et ce programme national, consultez le www.guerirlarthrite.org.
Sincèrement,
Cheryl Koehn, Comité ACE
Lynn Moore, La Société de l’arthrite
info@arthritisiscured.org