JointHealth™ express 16 juin 2006
Depuis quatre ans, de grands pas ont été faits dans le traitement de la polyarthrite rhumatoïde (PA) grâce à l'arrivée sur le marché de adalimumab (Humira®), étanercept (Enbrel®) et infliximab (Remicade®), des modificateurs de la réponse biologique. Ces trois médicaments, dont l'usage a prouvé leur statut de " grande découverte ", traquent des molécules spécifiques dans le système immunitaire, les TNF-alpha, partiellement responsables du caractère inflammatoire de la PA.
Toutefois, la recherche démontre qu'il existe encore beaucoup à faire et que quantité d'affections pourraient bénéficier de l'arrivée de nouveaux médicaments. Pour 60 pour cent des personnes ayant expérimenté l'un ou plusieurs de ces modificateurs de réponse biologique actuellement disponibles, la réponse au traitement n'a pas été (ou pas suffisamment) à la hauteur des attentes.
Deux nouveaux médicaments pour le traitement de la PA, l'abatacept (Orencia®) et le rituximab (Rituxan®), font actuellement l'objet d'examen par Santé Canada. Déjà homologués par la Food and Drug Administration aux États-Unis, les deux produits ciblent d'autres mécanismes cellulaires du système immunitaire que ceux visés par les trois modificateurs de réponse biologique actuellement disponibles. Au cours d'essais cliniques randomisés, autant l'abatacept que le rituximab se sont avérés efficaces dans le contrôle des symptômes de la PA, améliorant la qualité de vie des personnes affectées.
Abatacept interfère dans l'interaction entre les cellules immunitaires qui créent et propagent l'inflammation, endommageant les articulations. Son homologation au Canada entraînerait l'usage en concomittance avec le méthotrexate, un médicament couramment utilisé dans le traitement des personnes affectées par la PA et qui ne répondent que partiellement ou d'une façon insuffisante soit à l'usage seul du méthotrexate ou d'un modificateur de réponse biologique ciblant la molécule TNF-alpha.
Le rituximab agit par ciblage et réduction d'un type de cellule immunitaire spécifique, la cellule B. Bien que les scientifiques n'aient pas encore entièrement élucidé comment fonctionne le médicament dans le corps humain, le résultat n'en est pas moins une réduction importante de l'inflammation. Son homologation au Canada entraînera l'usage de ce médicament en conjonction avec le méthotrexate pour le traitement des personnes affectées par la PA et intolérantes ou ne répondant pas positivement au traitement avec modificateurs de la réponse biologique ciblant les molécules TNF-alpha.
Parce que l'abatacept et le rituximab agissent selon des mécanismes différents des modificateurs de réponse biologique ciblant les TNF-alpha, ils constituent en eux-mêmes une avancée importante dans le traitement des personnes affectées par la PA. Il est également très encourageant de constater que les recherches préliminaires suggèrent des effets bénéfiques de ces produits dans le traitement des personnes affectées par le lupus érythémateux disséminé. Il sera toutefois nécessaire de mener des études supplémentaires parmi des groupes importants de personnes affectées par le lupus pour confirmer la chose.
Si vous désirez approfondir le sujet et lire l'examen scientifique détaillé de ces produits, consultez le site Web de l'American College of Rheumatology (seulement en anglais).
Depuis quatre ans, de grands pas ont été faits dans le traitement de la polyarthrite rhumatoïde (PA) grâce à l'arrivée sur le marché de adalimumab (Humira®), étanercept (Enbrel®) et infliximab (Remicade®), des modificateurs de la réponse biologique. Ces trois médicaments, dont l'usage a prouvé leur statut de " grande découverte ", traquent des molécules spécifiques dans le système immunitaire, les TNF-alpha, partiellement responsables du caractère inflammatoire de la PA.
Toutefois, la recherche démontre qu'il existe encore beaucoup à faire et que quantité d'affections pourraient bénéficier de l'arrivée de nouveaux médicaments. Pour 60 pour cent des personnes ayant expérimenté l'un ou plusieurs de ces modificateurs de réponse biologique actuellement disponibles, la réponse au traitement n'a pas été (ou pas suffisamment) à la hauteur des attentes.
Deux nouveaux médicaments pour le traitement de la PA, l'abatacept (Orencia®) et le rituximab (Rituxan®), font actuellement l'objet d'examen par Santé Canada. Déjà homologués par la Food and Drug Administration aux États-Unis, les deux produits ciblent d'autres mécanismes cellulaires du système immunitaire que ceux visés par les trois modificateurs de réponse biologique actuellement disponibles. Au cours d'essais cliniques randomisés, autant l'abatacept que le rituximab se sont avérés efficaces dans le contrôle des symptômes de la PA, améliorant la qualité de vie des personnes affectées.
Abatacept interfère dans l'interaction entre les cellules immunitaires qui créent et propagent l'inflammation, endommageant les articulations. Son homologation au Canada entraînerait l'usage en concomittance avec le méthotrexate, un médicament couramment utilisé dans le traitement des personnes affectées par la PA et qui ne répondent que partiellement ou d'une façon insuffisante soit à l'usage seul du méthotrexate ou d'un modificateur de réponse biologique ciblant la molécule TNF-alpha.
Le rituximab agit par ciblage et réduction d'un type de cellule immunitaire spécifique, la cellule B. Bien que les scientifiques n'aient pas encore entièrement élucidé comment fonctionne le médicament dans le corps humain, le résultat n'en est pas moins une réduction importante de l'inflammation. Son homologation au Canada entraînera l'usage de ce médicament en conjonction avec le méthotrexate pour le traitement des personnes affectées par la PA et intolérantes ou ne répondant pas positivement au traitement avec modificateurs de la réponse biologique ciblant les molécules TNF-alpha.
Parce que l'abatacept et le rituximab agissent selon des mécanismes différents des modificateurs de réponse biologique ciblant les TNF-alpha, ils constituent en eux-mêmes une avancée importante dans le traitement des personnes affectées par la PA. Il est également très encourageant de constater que les recherches préliminaires suggèrent des effets bénéfiques de ces produits dans le traitement des personnes affectées par le lupus érythémateux disséminé. Il sera toutefois nécessaire de mener des études supplémentaires parmi des groupes importants de personnes affectées par le lupus pour confirmer la chose.
Si vous désirez approfondir le sujet et lire l'examen scientifique détaillé de ces produits, consultez le site Web de l'American College of Rheumatology (seulement en anglais).