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JointHealth™ express   1 mars 2011


Bonne nouvelle pour les résidents du Québec

Le denosumab (Prolia®), une nouvelle classe de médicaments dans l'arsenal des médicaments contre l'ostéoporose, est maintenant remboursé au Québec, en vertu des régimes privés et du régime public provincial. L'été dernier, Santé Canada approuvait l'usage du denosumab dans le traitement de l'ostéoporose chez les femmes ménopausées à risque de fractures. Pour lire l'Avis de conformité (AC) de Santé Canada pour ce médicament, cliquez ici. Le Programme commun d'évaluation des médicaments doit à son tour émettre ses recommandations concernant l'usage du denosumab, mais on peut visionner l'état du dépôt du rapport de soumission ici.

La décision du Conseil du médicament d'inscrire le denosumab à la liste des médicaments remboursables fait du Québec un leader puisque c'est la première province à inclure ce médicament à sa Liste de médicaments remboursables par le régime public.

Le denosumab est prescrit « dans le traitement de l'ostéoporose postménopausique chez les femmes auxquelles on ne peut prescrire de biophosphonate oral [p.ex. le Fosavance] en raison de contre-indication ou d'intolérance grave. » Pour trouver les critères de remboursement, cliquez ici.

L'ostéoporose survient suite à un déséquilibre résultant de la disparition de la vieille substance osseuse et son remplacement par une nouvelle.

Le denosumab réduit l'incidence des fractures vertébrales (les os de la colonne vertébrale) et non vertébrales, y compris les fractures de la hanche. Le médicament est le premier et le seul inhibiteur de ligand de RANK, ce qui signifie qu'il ralentit la formation des cellules qui détruisent la substance osseuse (ou ostéoclastes). En d'autres termes, les ostéoclastes détruisent la substance osseuse mais le denosumab peut inverser la tendance et solidifier les os.

L'inclusion à la Liste de médicaments est une excellente nouvelle pour les résidents du Québec parce qu'elle offre une nouvelle option de traitement. Dans le cas de certains autres médicaments les plus fréquemment prescrits, les femmes peuvent être tentées de cesser le traitement en raison des effets secondaires ou de la difficulté à respecter le calendrier d'administration – certains devant être pris tous les jours, une fois la semaine ou une fois par mois, selon la posologie. Toutefois, ce médicament doit être administré par injection tous les six mois par un professionnel de la santé formé.

Pour en savoir plus sur l'ostéoporose, veuillez vous référer à notre article « Pleins feux sur l'ostéoporose », publié l'an dernier par le comité ACE.