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JointHealth™ express   15 août 2011


Bonne nouvelle pour les Canadiennes et Canadiens atteints de PR

Pour plusieurs provinces, ce fut un été occupé alors que Santé Canada ajoutait le tocilizumab (Actemra®) à leur liste de médicaments remboursables. En juillet, les listes du régime public de l’Alberta, de la Nouvelle-Écosse et des Services de santé non assurés (SSNA) autorisaient le remboursement du tocilizumab dans le traitement de la polyarthrite rhumatoïde (PR), de modérée à sévère. Et ce mois-ci, c’est au tour de la Colombie-Britannique d’ajouter le médicament à sa liste.

Tous les détails concernant ces inclusions à : Terre-Neuve et le Labrador, la Saskatchewan, l’Ontario, le Québec ainsi que le Nouveau-Brunswick ayant déjà ajouté le tocilizumab à leur liste plus tôt cette année, il n’y a plus que trois listes de médicaments au pays à ne pas inclure le tocilizumab. Ce sont celles de l’Île-du-Prince-Édouard, du Manitoba et du Yukon. Tout de même, la nouvelle est excellente puisqu’elle indique que le Canada est en marche vers l’équité en matière de remboursement des médicaments biologiques pour les personnes atteintes de PR et que le comité ACE se dirige rapidement vers l’atteinte de son objectif : « aplanir les différences ».

Une couverture égale pour tous partout au Canada, dans chaque province et territoire, est essentielle car la PR est une maladie auto-immune débilitante qui attaque les articulations progressivement et de façon agressive, causant des dommages aux articulations et aux tissus environnants. Non traitée, elle peut entraîner des dommages irréversibles, de la douleur chronique et une perte de mobilité de l’articulation. La qualité de vie s’en trouve considérablement réduite et l’espérance de vie, écourtée.

Le tocilizumab fait partie de la classe de médicaments appelés « biologiques » (pour modificateurs de la réponse biologique) qui visent les voies spécifiques causant l’inflammation et la destruction des articulations. Le tocilizumab est le premier médicament conçu pour inhiber ou ralentir la production d’IL-6 (la protéine provoquant l’inflammation en cas de surproduction) par l’organisme et dont l’efficacité dans le traitement des symptômes et du processus morbide sous-jacent de la polyarthrite rhumatoïde a été constatée.

Cliquez ici pour la version la plus à jour de la fiche-rapport du comité ACE sur le remboursement des modificateurs de la réponse biologique par les régimes publics provinciaux.