Dans ce numéro
- Les baby boomers : la prochaine génération d'arthritiques
- Le prochain visage de l'arthrite au Canada
- Le besoin d'une structure nationale de l'arthrite
- ArthritisID et ArthritisID PRO sont au cœur de l'actualité et gagnent en popularité partout en Amérique du Nord
JointHealth™ insight décembre 2011
L’impact de l’arthrite :
la réalité d’aujourd’hui,
le défi de demain.
Compte tenu de l’augmentation exponentielle de la population des aînés au Canada d’ici les 20 prochaines années, la vitesse de croissance de l’arthrite posera fort probablement le plus grand défi de santé aux différents paliers de gouvernement, fédéral et provinciaux.
À titre de comeneurs du Programme national de sensibilisation à l’arthrite, le comité ACE (Arthritis Consumer Experts) et le Centre canadien de la recherche sur l’arthrite (CCRA) ont rencontré les médecins de première ligne, les pharmaciens et les formateurs dans le domaine médical qui tous constatent qu’un nombre croissant de baby boomers vieillissants les consultent à leurs bureaux et cliniques pour des questions au sujet de l’arthrite.
Les baby boomers : la prochaine génération d’arthritiques
Et c’est normal puisque les baby boomers d’un peu partout ne font que commencer à s’approcher de ce qu’ils ne croyaient jamais atteindre : le troisième âge. De plus en plus de personnes nées entre 1946 et 1965 seront admissibles aux rabais pour aînés dans les restaurants, les cinémas et les transports publics. Et plusieurs d’entre elles ont déjà des articulations douloureuses et qui craquent, signes qui ne trompent pas. Cependant, ce groupe démographique ne raffole pas précisément des stéréotypes associés à la vieillesse.
Au Canada, les baby boomers constituent près du tiers de la population et 80 pour cent des acheteurs de produits de santé. Si ce groupe important a l’intention de conserver son mode de vie santé et son style bon pied bon œil, ses membres devront prendre immédiatement des mesures pour le dépistage précoce de l’arthrite et sa prévention.
C’est dans le cadre de la Conférence sur les soins de première ligne que nous avons rencontré Leonard Wolf, un médecin de famille de Kamloops, qui à 49 ans se situe parmi les plus jeunes des baby boomers. Et à le voir jouer avec ses deux enfants d’âge scolaire et ses chiens, il fait encore plus jeune. Mais même à cet âge, la douleur arthritique ne lui est pas étrangère puisqu’il souffre de bursite grave dans chaque coude. Et comme il a accumulé une incroyable série de blessures de ski et de rugby pendant ses années scolaires et universitaires, ce n’est probablement qu’une question de temps pour qu’il développe de l’arthrose dans les genoux. « Ne pas pouvoir faire les choses que j’aimerais faire à la retraite me préoccupe grandement », nous dit Leonard.
Le prochain visage de l’arthrite au Canada
Les personnes de la génération de Leonard ont donné un nouveau visage à l’arthrite et en même temps, un nouvel éclairage sur le fardeau que l’arthrite impose à l’économie canadienne.
Le comité ACE et les autres organismes membres de L’Alliance de l’arthrite du Canada (AAC) dénoncent haut et fort les lacunes dans la connaissance de l’impact que l’arthrite aura sur les Canadiens au cours des prochaines décennies. L’Alliance est formée de plus d’une vingtaine de membres de partout au Canada, réunissant des organismes de consommateurs arthritiques et de bénévoles, des professionnels de la santé, des chercheurs, des organismes de financement, des gouvernements et autres organismes de l’industrie.
En octobre 2011, l’AAC publiait un rapport intitulé L’impact de l’arthrite au Canada : aujourd’hui et au cours des 30 prochaines années. Ce rapport décrit les avantages économiques et de santé dont nous profiterions si des changements étaient apportés aux processus de diagnostic et de traitement de l’arthrite au Canada. Le rapport examine également les conséquences résultant du statu quo sur les approches et pratiques actuelles sans que des mesures ne soient prises pour améliorer l’établissement du diagnostic et le traitement de l’arthrite.
Aboutissement de deux années d’étude des coûts, autant humains qu’économiques, actuels et prévus pour les 30 prochaines années de l’arthrose et de la polyarthrite rhumatoïde, le rapport décrit le fardeau humain qu’impose la douleur arthritique aux 4,6 millions de Canadiennes et Canadiens qui vivent l’arthrite au quotidien. Il examine également l’impact actuel et futur de l’arthrite sur la société canadienne en portant une attention particulière aux coûts imposés au système public de santé. Le rapport se penche également sur les coûts économiques attribuables à la perte de productivité. Le rapport estime que l’arthrose, la forme la plus répandue de la maladie, et la polyarthrite rhumatoïde (PR) imposent à l’économie canadienne un fardeau de 33 milliards $ par le truchement de dépenses en santé (coûts directs) et de perte de productivité et de taxes (coûts indirects). Parmi les conclusions du rapport :
Le rapport examine également le potentiel d’économies, autant pour le système de santé que l’économie canadienne, si certaines solutions potentielles étaient appliquées. Plus particulièrement, le rapport étudie les avantages de mettre en œuvre des solutions pour réduire le fardeau des personnes atteintes d’arthrose et de polyarthrite rhumatoïde. Dans le cas de l’arthrose, le rapport met en balance les avantages d’une intervention précoce et le remplacement total de l’articulation, la réduction de l’obésité et la gestion adéquate de la douleur. Pour ce qui est de la PR, le rapport s’attache aux résultats potentiels d’un diagnostic et d’un traitement précoces ainsi qu’à un accès facilité aux antirhumatismaux modificateurs de la maladie (ARMM) ou aux modificateurs de la réponse biologique (biologiques) pour les personnes ne répondant pas de façon adéquate aux ARMM.
Qu’est-ce que tout cela signifie pour Leonard Wolf et les autres membres de la génération des baby boomers au Canada, ce tsunami grisonnant s’apprêtant à frapper l’économie canadienne ?
Dre Linda Li, chercheuse au CCRA et physiothérapeute exerçant à Vancouver, souligne que la plupart des baby boomers ne sont pas prêts à mettre la pédale douce en prenant de l’âge : « Le stéréotype traditionnel est de ralentir les activités, de se reposer et pour le mieux-être de votre corps, de cesser le sport de compétition ». De plus, elle ajoute que si les baby boomers se sentent d’attaque pour relever le défi, « cette tendance pourrait éventuellement modifier les normes sociales actuelles de ce qui est possible de faire pour un individu qui prend de l’âge. »
Par conséquent, les baby boomers formeraient la génération grise la plus active physiquement que l’on ait jamais vue. Pour la prévention de l’arthrite chez les athlètes vieillissants et les adeptes de la bonne forme, il est important de se rappeler que des soins médicaux et de la réadaptation après une blessure sont essentiels dans la prévention des formes d’arthrites comme l’arthrose.
Des statistiques comme celles-ci devraient sonner une cloche pour les baby boomers de par le monde. Qu’ils soient atteints ou non d’arthrite, ils doivent commencer maintenant à prendre soin de leurs articulations. Leonard Wolf confiait à ACE au cours de la Conférence sur les soins de première ligne qu’il songeait à diminuer un peu le rugby, une mesure qui pourrait réduire le stress sur ses genoux, ses hanches et ses chevilles. Mais en général, il a l’intention de rester actif… raisonnablement. Que ce soit une marche vivifiante avec les chiens ou un tour en vélo avec ses garçons, l’exercice régulier permettra à ses articulations de fonctionner plus longtemps. Avec ce type d’activité physique régulière, les muscles deviennent plus forts et par conséquent plus aptes à supporter les articulations portantes, ce qui en retour contribue à diminuer la douleur et la raideur articulaires.
Le besoin d’une structure nationale de l’arthrite
L’histoire de Leonard Wolf et les conclusions du rapport de l’AAC se rejoignent : si rien n’est fait, l’arthrite est une maladie chronique qui continuera d’imposer un incroyable fardeau à la société.
Déjà au Canada, nous avons été témoin du développement réussi de modèles ou de stratégies nationales contre le cancer, le sida et le diabète. Le rapport de l’AAC en vient à la conclusion que le Canada a besoin d’un cadre national similaire pour l’arthrite, afin d’augmenter la sensibilisation envers la maladie et d’améliorer le processus d’établissement du diagnostic et du traitement de la maladie.
L’objectif de cette structure nationale est de créer des normes et des stratégies de dépistage, de diagnostic, de traitement et de prévention de l’arthrite fondées sur des preuves et menant à des meilleurs pronostics et à l’amélioration de la qualité de vie des personnes arthritiques et leur famille.
Prenez le temps de parcourir le rapport de l’AAC. Vous y apprendrez les conséquences de l’arthrite pour nos concitoyens qui en souffrent et pour la société en général et son impact croissant d’ici les 30 prochaines années. L’arthrite est la maladie chronique imposant le fardeau le plus important et ce n’est qu’en reconnaissant l’impact de cette maladie débilitante sur l’humain, la société et l’économie que nous pourrons obtenir de meilleurs résultats, des coûts moins élevés et une productivité améliorée. En donnant la priorité à l’arthrite comme maladie chronique grave, les Canadiens et leurs gouvernements pourront faire un meilleur usage de leur précieux budget de santé. Ensemble, bâtissons une structure nationale de l’arthrite pour amorcer le changement.
ArthritisID et ArthritisID PRO sont au cœur de l’actualité et gagnent en popularité partout en Amérique du Nord
Éléments clés du Programme national de sensibilisation à l’arthrite de cette année, les deux applications gratuites constituent des outils techno évolués pour communiquer au public scientifique et aux arthritiques les nouvelles et avancées de la recherche sur l’arthrite.
Dans le premier mois de leur lancement sur le marché, elles ont fait l’objet de plus de 3 500 téléchargements. ArthritisID a été l’« application vedette » à la boutique iTunes en septembre et s’est classée dans les 20 applications médicales les plus populaires (Top 20 what’s hot) pendant les quatre semaines consécutives suivant son lancement. Entre octobre et décembre 2011, les applications se sont régulièrement classées parmi les 10 premières de la catégorie des meilleures applications médicales téléchargées gratuitement.
Les deux applications ont également fait l’objet d’une couverture médiatique partout au Canada, incluant :
À votre écoute
Nous espérons que vous trouverez ces renseignements d'une grande utilité. Dites-nous ce que vous en pensez par lettre ou par courriel à info@jointhealth.org. C'est grâce à votre participation dynamique et continue que le comité ACE peut travailler au mieux-être des Canadiennes et Canadiens atteints d'arthrite.
Mettez à jour votre adresse postale ou électronique
Informez-nous de tout changement en joignant le comité ACE à l'adresse de courriel suivante : info@jointhealth.org. Cette précaution vous permettra de continuer à recevoir les courriels gratuits ou à imprimer votre exemplaire du mensuel JointHealth™.
Arthritis Consumer Experts (ACE)
Qui nous sommes
Arthritis Consumer Experts (ACE) offre aux Canadiens et Canadiennes atteints d'arthrite une formation fondée sur la recherche, une formation en sensibilisation à l'arthrite, un lobby influent et de l'information. Nous aidons les personnes vivant avec n'importe quelle forme d'arthrite à prendre en charge leur maladie et à prendre part au processus décisionnel concernant la recherche et les soins de santé. Les activités d'ACE sont orientées par les membres et dirigées par des personnes atteintes d'arthrite, d'éminents professionnels de la santé et le Conseil consultatif d'ACE. Pour en savoir plus sur ACE, rendez-vous à www.jointhealth.org
Reconnaissance de financement
Au cours des 12 derniers mois, le comité ACE a reçu des subventions sans restrictions de la part de : Laboratoires Abbott Ltée, Amgen Canada, Bristol-Myers Squibb Canada, Centre de recherche sur l’arthrite du Canada, GlaxoSmithKline, Hoffman-La Roche Canada Ltée, Instituts de recherche en santé du Canada, Merck & Co Canada, Novartis Canada, Pfizer Canada, Sanofi-aventis Canada Inc, Takeda Canada, Inc., et UCB Canada Inc. ACE a également reçu des dons privés provenant des membres de la collectivité arthritique (personnes souffrant d’arthrite) de partout au Canada. Le comité ACE remercie ces organismes privés et publics de même que les membres de la collectivité arthritique pour leur soutien.
ACE remercie ces organisations privées et publiques et individus.
Avertissement et conditions d'utilisation
Le contenu de ce site Web est fourni à titre d'information générale seulement et ne devrait pas servir de base suggérant un traitement particulier pour une personne ou remplacer une consultation avec un professionnel de la santé au fait de ses besoins médicaux particuliers. Veuillez joindre un professionnel de la santé pour toute question ou préoccupation d'ordre médical. L'utilisateur de ce site Web ne devrait jamais ignorer un conseil médical ou retarder une consultation sur la foi de renseignements affichés sur ce site ou sur tout site de même nature.
Afin d'offrir une composante pratique aux utilisateurs, ce site peut afficher des liens vers d'autres sites Web. Le comité ACE décline toute responsabilité quant à la disponibilité du contenu de ces sites externes. L'affichage de ces liens ne sous-entend aucunement un endossement implicite de la part du comité ACE en regard de l'information qui y est présentée, ni ne confirme la véracité et la fiabilité des services, renseignements ou produits offerts par les sites ainsi reliés.
Bien que nous nous efforcions de présenter une information aussi exacte que pertinente au moment de l'affichage, ce site Web pourrait contenir des erreurs typographiques, des inexactitudes et des renseignements périmés. Le contenu de ce site peut être modifié en tout temps, sans préavis.
L’impact de l’arthrite :
la réalité d’aujourd’hui,
le défi de demain.
Compte tenu de l’augmentation exponentielle de la population des aînés au Canada d’ici les 20 prochaines années, la vitesse de croissance de l’arthrite posera fort probablement le plus grand défi de santé aux différents paliers de gouvernement, fédéral et provinciaux.
À titre de comeneurs du Programme national de sensibilisation à l’arthrite, le comité ACE (Arthritis Consumer Experts) et le Centre canadien de la recherche sur l’arthrite (CCRA) ont rencontré les médecins de première ligne, les pharmaciens et les formateurs dans le domaine médical qui tous constatent qu’un nombre croissant de baby boomers vieillissants les consultent à leurs bureaux et cliniques pour des questions au sujet de l’arthrite.
Les baby boomers : la prochaine génération d’arthritiques
Et c’est normal puisque les baby boomers d’un peu partout ne font que commencer à s’approcher de ce qu’ils ne croyaient jamais atteindre : le troisième âge. De plus en plus de personnes nées entre 1946 et 1965 seront admissibles aux rabais pour aînés dans les restaurants, les cinémas et les transports publics. Et plusieurs d’entre elles ont déjà des articulations douloureuses et qui craquent, signes qui ne trompent pas. Cependant, ce groupe démographique ne raffole pas précisément des stéréotypes associés à la vieillesse.
Au Canada, les baby boomers constituent près du tiers de la population et 80 pour cent des acheteurs de produits de santé. Si ce groupe important a l’intention de conserver son mode de vie santé et son style bon pied bon œil, ses membres devront prendre immédiatement des mesures pour le dépistage précoce de l’arthrite et sa prévention.
C’est dans le cadre de la Conférence sur les soins de première ligne que nous avons rencontré Leonard Wolf, un médecin de famille de Kamloops, qui à 49 ans se situe parmi les plus jeunes des baby boomers. Et à le voir jouer avec ses deux enfants d’âge scolaire et ses chiens, il fait encore plus jeune. Mais même à cet âge, la douleur arthritique ne lui est pas étrangère puisqu’il souffre de bursite grave dans chaque coude. Et comme il a accumulé une incroyable série de blessures de ski et de rugby pendant ses années scolaires et universitaires, ce n’est probablement qu’une question de temps pour qu’il développe de l’arthrose dans les genoux. « Ne pas pouvoir faire les choses que j’aimerais faire à la retraite me préoccupe grandement », nous dit Leonard.
Le prochain visage de l’arthrite au Canada
Les personnes de la génération de Leonard ont donné un nouveau visage à l’arthrite et en même temps, un nouvel éclairage sur le fardeau que l’arthrite impose à l’économie canadienne.
Le comité ACE et les autres organismes membres de L’Alliance de l’arthrite du Canada (AAC) dénoncent haut et fort les lacunes dans la connaissance de l’impact que l’arthrite aura sur les Canadiens au cours des prochaines décennies. L’Alliance est formée de plus d’une vingtaine de membres de partout au Canada, réunissant des organismes de consommateurs arthritiques et de bénévoles, des professionnels de la santé, des chercheurs, des organismes de financement, des gouvernements et autres organismes de l’industrie.
En octobre 2011, l’AAC publiait un rapport intitulé L’impact de l’arthrite au Canada : aujourd’hui et au cours des 30 prochaines années. Ce rapport décrit les avantages économiques et de santé dont nous profiterions si des changements étaient apportés aux processus de diagnostic et de traitement de l’arthrite au Canada. Le rapport examine également les conséquences résultant du statu quo sur les approches et pratiques actuelles sans que des mesures ne soient prises pour améliorer l’établissement du diagnostic et le traitement de l’arthrite.
Ce rapport décrit les avantages économiques et de santé si des changements étaient apportés aux processus de diagnostic et de traitement de l’arthrite au Canada. |
Le rapport examine également le potentiel d’économies, autant pour le système de santé que l’économie canadienne, si certaines solutions potentielles étaient appliquées. Plus particulièrement, le rapport étudie les avantages de mettre en œuvre des solutions pour réduire le fardeau des personnes atteintes d’arthrose et de polyarthrite rhumatoïde. Dans le cas de l’arthrose, le rapport met en balance les avantages d’une intervention précoce et le remplacement total de l’articulation, la réduction de l’obésité et la gestion adéquate de la douleur. Pour ce qui est de la PR, le rapport s’attache aux résultats potentiels d’un diagnostic et d’un traitement précoces ainsi qu’à un accès facilité aux antirhumatismaux modificateurs de la maladie (ARMM) ou aux modificateurs de la réponse biologique (biologiques) pour les personnes ne répondant pas de façon adéquate aux ARMM.
Qu’est-ce que tout cela signifie pour Leonard Wolf et les autres membres de la génération des baby boomers au Canada, ce tsunami grisonnant s’apprêtant à frapper l’économie canadienne ?
Dre Linda Li, chercheuse au CCRA et physiothérapeute exerçant à Vancouver, souligne que la plupart des baby boomers ne sont pas prêts à mettre la pédale douce en prenant de l’âge : « Le stéréotype traditionnel est de ralentir les activités, de se reposer et pour le mieux-être de votre corps, de cesser le sport de compétition ». De plus, elle ajoute que si les baby boomers se sentent d’attaque pour relever le défi, « cette tendance pourrait éventuellement modifier les normes sociales actuelles de ce qui est possible de faire pour un individu qui prend de l’âge. »
Par conséquent, les baby boomers formeraient la génération grise la plus active physiquement que l’on ait jamais vue. Pour la prévention de l’arthrite chez les athlètes vieillissants et les adeptes de la bonne forme, il est important de se rappeler que des soins médicaux et de la réadaptation après une blessure sont essentiels dans la prévention des formes d’arthrites comme l’arthrose.
Des statistiques comme celles-ci devraient sonner une cloche pour les baby boomers de par le monde. Qu’ils soient atteints ou non d’arthrite, ils doivent commencer maintenant à prendre soin de leurs articulations. Leonard Wolf confiait à ACE au cours de la Conférence sur les soins de première ligne qu’il songeait à diminuer un peu le rugby, une mesure qui pourrait réduire le stress sur ses genoux, ses hanches et ses chevilles. Mais en général, il a l’intention de rester actif… raisonnablement. Que ce soit une marche vivifiante avec les chiens ou un tour en vélo avec ses garçons, l’exercice régulier permettra à ses articulations de fonctionner plus longtemps. Avec ce type d’activité physique régulière, les muscles deviennent plus forts et par conséquent plus aptes à supporter les articulations portantes, ce qui en retour contribue à diminuer la douleur et la raideur articulaires.
Le besoin d’une structure nationale de l’arthrite
L’histoire de Leonard Wolf et les conclusions du rapport de l’AAC se rejoignent : si rien n’est fait, l’arthrite est une maladie chronique qui continuera d’imposer un incroyable fardeau à la société.
Déjà au Canada, nous avons été témoin du développement réussi de modèles ou de stratégies nationales contre le cancer, le sida et le diabète. Le rapport de l’AAC en vient à la conclusion que le Canada a besoin d’un cadre national similaire pour l’arthrite, afin d’augmenter la sensibilisation envers la maladie et d’améliorer le processus d’établissement du diagnostic et du traitement de la maladie.
L’objectif de cette structure nationale est de créer des normes et des stratégies de dépistage, de diagnostic, de traitement et de prévention de l’arthrite fondées sur des preuves et menant à des meilleurs pronostics et à l’amélioration de la qualité de vie des personnes arthritiques et leur famille.
Prenez le temps de parcourir le rapport de l’AAC. Vous y apprendrez les conséquences de l’arthrite pour nos concitoyens qui en souffrent et pour la société en général et son impact croissant d’ici les 30 prochaines années. L’arthrite est la maladie chronique imposant le fardeau le plus important et ce n’est qu’en reconnaissant l’impact de cette maladie débilitante sur l’humain, la société et l’économie que nous pourrons obtenir de meilleurs résultats, des coûts moins élevés et une productivité améliorée. En donnant la priorité à l’arthrite comme maladie chronique grave, les Canadiens et leurs gouvernements pourront faire un meilleur usage de leur précieux budget de santé. Ensemble, bâtissons une structure nationale de l’arthrite pour amorcer le changement.
« Trop de gens ne se préoccupent pas assez de l’arthrite, la qualifiant de maladie de personne âgée. Les Canadiennes et Canadiens doivent réaliser que cette maladie dans toutes ses formes est douloureuse et débilitante et qu’elle peut frapper tous les individus, à tous âges. L’arthrite affecte profondément les personnes dans nos collectivités. À long terme, la maladie aura un impact incroyable sur notre système de santé, notre main-d’œuvre, notre économie. Ce rapport quantifie les coûts réels de l’arthrite, personnels et économiques, et souligne les mesures quantitatives que nous pouvons prendre aujourd’hui pour en diminuer l’impact sur notre avenir ».
~ Dre Dianne Mosher, présidente de l’Alliance de l’arthrite du Canada et l’un des auteurs principaux du rapport
~ Dre Dianne Mosher, présidente de l’Alliance de l’arthrite du Canada et l’un des auteurs principaux du rapport
ArthritisID et ArthritisID PRO sont au cœur de l’actualité et gagnent en popularité partout en Amérique du Nord
Éléments clés du Programme national de sensibilisation à l’arthrite de cette année, les deux applications gratuites constituent des outils techno évolués pour communiquer au public scientifique et aux arthritiques les nouvelles et avancées de la recherche sur l’arthrite.
Dans le premier mois de leur lancement sur le marché, elles ont fait l’objet de plus de 3 500 téléchargements. ArthritisID a été l’« application vedette » à la boutique iTunes en septembre et s’est classée dans les 20 applications médicales les plus populaires (Top 20 what’s hot) pendant les quatre semaines consécutives suivant son lancement. Entre octobre et décembre 2011, les applications se sont régulièrement classées parmi les 10 premières de la catégorie des meilleures applications médicales téléchargées gratuitement.
Voici ce que les Canadiens avaient à dire à propos des applications sur l’arthrite :
« Plusieurs patients se plaignent tous les jours de douleurs musculo-squelettiques et ce n’est pas facile d’en avoir le cœur net. Ma préoccupation première est de ne pas rater les signes précoces d’arthrite. Les vidéos didactiques de l’application ArthritisID PRO sur les examens articulaires en 5 points sont excellentes et l’information fournie sur les différentes formes de la maladie est bien présentée, facile d’accès et offre juste la quantité de renseignements utiles pour un médecin occupé comme moi. »
~ médecin de famille en région, Ontario
« ArthritisID a déjà fait une différence dans la qualité de vie de ma femme, particulièrement la section sur les médicaments. C’est la meilleure application que j’ai vue pour les patients arthritiques qui veulent en savoir plus sur leur maladie et son traitement. »
~ conjoint d’une femme de Vancouver atteinte d’arthrite
« Plusieurs patients se plaignent tous les jours de douleurs musculo-squelettiques et ce n’est pas facile d’en avoir le cœur net. Ma préoccupation première est de ne pas rater les signes précoces d’arthrite. Les vidéos didactiques de l’application ArthritisID PRO sur les examens articulaires en 5 points sont excellentes et l’information fournie sur les différentes formes de la maladie est bien présentée, facile d’accès et offre juste la quantité de renseignements utiles pour un médecin occupé comme moi. »
~ médecin de famille en région, Ontario
« ArthritisID a déjà fait une différence dans la qualité de vie de ma femme, particulièrement la section sur les médicaments. C’est la meilleure application que j’ai vue pour les patients arthritiques qui veulent en savoir plus sur leur maladie et son traitement. »
~ conjoint d’une femme de Vancouver atteinte d’arthrite
Les deux applications ont également fait l’objet d’une couverture médiatique partout au Canada, incluant :
- Un article dans les versions imprimée et en ligne, du Vancouver Sun et une entrevue vidéo
- Magazine Zoomer
- TV Hebdo
- La une du Journal de la Société canadienne de rhumatologie
- Journal de la Arthritis Health Professional Association
- Cybermagazine Technology for Doctors
- The Calgary Eyeopener
À votre écoute
Nous espérons que vous trouverez ces renseignements d'une grande utilité. Dites-nous ce que vous en pensez par lettre ou par courriel à info@jointhealth.org. C'est grâce à votre participation dynamique et continue que le comité ACE peut travailler au mieux-être des Canadiennes et Canadiens atteints d'arthrite.
Mettez à jour votre adresse postale ou électronique
Informez-nous de tout changement en joignant le comité ACE à l'adresse de courriel suivante : info@jointhealth.org. Cette précaution vous permettra de continuer à recevoir les courriels gratuits ou à imprimer votre exemplaire du mensuel JointHealth™.
Arthritis Consumer Experts (ACE)
Qui nous sommes
Arthritis Consumer Experts (ACE) offre aux Canadiens et Canadiennes atteints d'arthrite une formation fondée sur la recherche, une formation en sensibilisation à l'arthrite, un lobby influent et de l'information. Nous aidons les personnes vivant avec n'importe quelle forme d'arthrite à prendre en charge leur maladie et à prendre part au processus décisionnel concernant la recherche et les soins de santé. Les activités d'ACE sont orientées par les membres et dirigées par des personnes atteintes d'arthrite, d'éminents professionnels de la santé et le Conseil consultatif d'ACE. Pour en savoir plus sur ACE, rendez-vous à www.jointhealth.org
Reconnaissance de financement
Au cours des 12 derniers mois, le comité ACE a reçu des subventions sans restrictions de la part de : Laboratoires Abbott Ltée, Amgen Canada, Bristol-Myers Squibb Canada, Centre de recherche sur l’arthrite du Canada, GlaxoSmithKline, Hoffman-La Roche Canada Ltée, Instituts de recherche en santé du Canada, Merck & Co Canada, Novartis Canada, Pfizer Canada, Sanofi-aventis Canada Inc, Takeda Canada, Inc., et UCB Canada Inc. ACE a également reçu des dons privés provenant des membres de la collectivité arthritique (personnes souffrant d’arthrite) de partout au Canada. Le comité ACE remercie ces organismes privés et publics de même que les membres de la collectivité arthritique pour leur soutien.
ACE remercie ces organisations privées et publiques et individus.
Avertissement et conditions d'utilisation
Le contenu de ce site Web est fourni à titre d'information générale seulement et ne devrait pas servir de base suggérant un traitement particulier pour une personne ou remplacer une consultation avec un professionnel de la santé au fait de ses besoins médicaux particuliers. Veuillez joindre un professionnel de la santé pour toute question ou préoccupation d'ordre médical. L'utilisateur de ce site Web ne devrait jamais ignorer un conseil médical ou retarder une consultation sur la foi de renseignements affichés sur ce site ou sur tout site de même nature.
Afin d'offrir une composante pratique aux utilisateurs, ce site peut afficher des liens vers d'autres sites Web. Le comité ACE décline toute responsabilité quant à la disponibilité du contenu de ces sites externes. L'affichage de ces liens ne sous-entend aucunement un endossement implicite de la part du comité ACE en regard de l'information qui y est présentée, ni ne confirme la véracité et la fiabilité des services, renseignements ou produits offerts par les sites ainsi reliés.
Bien que nous nous efforcions de présenter une information aussi exacte que pertinente au moment de l'affichage, ce site Web pourrait contenir des erreurs typographiques, des inexactitudes et des renseignements périmés. Le contenu de ce site peut être modifié en tout temps, sans préavis.