Dans ce numéro
- Fin des ateliers de l'automne 2005
- D�mystifier les r�gimes amaigrissants populaires/a>
- Des exercices pour la spondylarthrite ankylosante/a>
- Sj�gren's syndrome and inflammatory arthritis
- Iritis et spondylarthrite ankylosante
JointHealth™ insight octobre 2005
Ce numéro du mensuel JointHealth™ jette un regard sur les recherches dans le domaine des régimes amaigrissants populaires.
Éducation
Ateliers de l'automne 2005
Cet automne, le comité ACE a tenu onze ateliers un peu partout au Canada, de Victoria en Colombie-Britannique à Halifax, en Nouvelle-Écosse. Parmi les thèmes traités, citons " Pour vaincre l'arthrite rhumatoïde " et " JointHealth™ - Pour vaincre la spondylarthrite ankylosante ". Ce dernier atelier, une nouveauté cette année dans la gamme proposée par le comité ACE, fut très bien accueilli et a prouvé hors de tout doute que les Canadiens étaient prêts, et même attendaient plus d'informations sur ce type d'arthrite. Le comité ACE profite de l'occasion pour remercier tous les participants aux différents ateliers, en espérant que le comité ait su combler leurs besoins d'information et pourquoi pas, dépasser leurs attentes dans le domaine.
En 2006, le comité ACE espère continuer à alimenter les Canadiens en informations fondées sur la recherche sur l'arthrite et l'ostéoporose par le biais de son programme d'ateliers, son bulletin mensuel JointHealth™ et son site Web interactif. Pour toute question ou commentaire concernant les ateliers ou toute autre activité du comité ACE, n'hésitez pas à nous écrire ou à nous expédier un courriel au : feedback@jointhealth.org.
Éducation
Démystifier les régimes amaigrissants populaires
La relation entre l'arthrite et la surcharge pondérale est d'ores et déjà établie. Par exemple, une augmentation de poids de 10 kg (22 lb) chez un individu double quasiment ses risques de souffrir d'ostéoarthrite (OA). Bien que la perte de cette surcharge pondérale constitue une mesure clé dans l'arsenal de prévention de l'OA, la méthode pour y arriver est également aussi importante.
Il existe aujourd'hui quantité de régimes amaigrissants. Comment peut-on s'y retrouver et choisir celui qui nous convient ? Établissons tout d'abord les faits connus :
Régimes équilibrés axés sur la réduction d'éléments nutritifs à teneur modérée en matières grasses : recommandés entre autres par le Guide alimentaire canadien, l'Association canadienne du diabète et le Guide Gourmand.
Les recherches semblent suggérer la relative efficacité, sans l'étendre à tous les types de personnes, des trois régimes populaires suivants. Les renseignements qui suivent sont tirés du numéro d'octobre 2005 du Canadian Journal of Diagnosis.
Régimes riches en matières grasses et faibles en glucides, comme les régimes du Dr Atkins, Protein Power, et Life without Bread, pour n'en nommer que quelques-uns. Avant 2001, peu ou pas d'études prouvaient l'efficacité des régimes riches en gras et faibles en glucides. Toutefois, depuis 2001, des essais cliniques ont démontré que :
Avant de modifier votre mode de vie en y incluant l'exercice physique et un régime de votre choix, il est important de consulter un professionnel de la santé. Il est également important d'opérer ces changements en vue d'améliorer son style de vie et non pas uniquement par simple souci de perdre du poids.
Éducation
Des exercices pour la spondylarthrite ankylosante
Le comité ACE désire remercier un des participants de l'atelier Pour vaincre la spondylarthrite ankylosante (tenu récemment à Toronto) pour avoir partagé avec le groupe un site Web consacré aux exercices adaptés à la spondylarthrite ankylosante. Le partage de connaissances est l'un des nombreux avantages de la période d'une heure consacrée aux questions et réponses, partie intégrante des ateliers ACE.
L'exercice est un facteur important dans le plan de traitement de la spondylarthrite ankylosante (SA). Cependant, pour en tirer le maximum de bénéfices, une personne souffrant de SA doit pouvoir compter sur des exercices adaptés en conséquence et disposer d'instructions claires pour exécuter chacun d'eux correctement. En cas de besoin, il suffit de recourir aux services d'un physiothérapeute ou d'un spécialiste en rééducation physique pour l'exécution appropriée de chacun des exercices adaptés à la SA.
Pour visualiser des exercices pour la spondylarthrite ankylosante (SA), cliquez sur ce lien : http://www.nass.co.uk/ (anglais seulement). Cliquez ensuite sur chaque exercice pour obtenir une visualisation et une description écrite des exercices variés adaptés à la SA. Ce fichier peut être téléchargé pour impression en format PDF.
Vous avez des informations à partager avec les membres de la collectivité ACE ? Écrivez-nous ou expédiez un courriel à info@.arthritisconsumerexperts.org.
Éducation
Syndrome de Sjögren et arthrite inflammatoire
Appartenant au groupe de maladies auto-immunes, le syndrome de Sjögren affecte principalement le fonctionnement des glandes lacrymales (sécrétant les larmes) et salivaires. Le syndrome de Sjögren peut se déclarer spontanément (Sjögren primaire) ou en conjonction avec d'autres affections (Sjögren secondaire). Bien que l'arthrite rhumatoïde soit la combinaison la plus fréquente, le syndrome de Sjögren secondaire peut également accompagner entre autres le lupus, la sclérodermie et la polymyosite.
Le syndrome de Sjögren affecte plus les femmes que les hommes. Environ 90 % des personnes en étant affectées sont des femmes. Son association avec l'arthrite rhumatoïde, qui affecte de deux à trois fois plus de femmes que d'hommes, n'est donc pas un fait surprenant.
Le syndrome de Sjögren se manifeste par l'assèchement de la bouche et des yeux, conséquence d'une baisse de sécrétion de larmes et de salive causée par une inflammation des glandes salivaires et lacrymales. Des yeux secs augmentent les risques de dommage à la cornée (partie transparente du globe oculaire) alors que la bouche sèche peut contribuer au développement de maladies bucco-dentaires. Les personnes souffrant du syndrome de Sjögren ont souvent un inconfort au niveau des muqueuses nasales et vaginales. Il existe de bons traitements pour atténuer ces symptômes. Les signes et symptômes typiques, des analyses ou le prélèvement buccal d'une petite partie de tissu des glandes salivaires permettent l'établissement du diagnostic. Les douleurs articulaires, le rash ou même l'inflammation rénale ou pulmonaire se développent rarement en conjonction avec le syndrome de Sjögren.
Bien que rare, l'augmentation des risques de cancer lymphatique est l'une des préoccupations les plus sérieuses quant au développement du syndrome de Sjögren. Ce type de cancer est 40 fois plus fréquent chez les personnes souffrant du syndrome primaire de Sjögren. On recommande à ces patients d'effectuer régulièrement des examens médicaux (environ aux 6 mois) pour la détection de toute augmentation de la taille des ganglions lymphatiques.
Le traitement du syndrome de Sjögren peut comprendre l'utilisation de salive et de larmes artificielles, l'obturation du canal lacrymal (ce qui réduit la perte de fluides du globe oculaire) le port de lunettes hydratantes, l'utilisation de lubrifiant vaginal et l'absorption de liquide en grande quantité. Il existe de nouveaux médicaments pouvant augmenter la production de larmes et de salive. Certains médicaments immunitaires peuvent être efficaces dans le traitement de personnes atteintes plus gravement ou souffrant de complications associées au syndrome.
Éducation
Iritis et spondylarthrite ankylosante
L'un des impacts les plus positifs des ateliers ACE est le partage d'informations entre les conférenciers invités et les participants pendant la période de questions. Cette période est particulièrement révélatrice du type d'informations recherchées par les participants. Au cours des ateliers ACE, l'iritis fut le sujet le plus fréquemment abordé.
L'iritis affecte de 33 à 40 % des personnes souffrant de spondylarthrite ankylosante (SA). Pas étonnant que les questions fusent à ce propos au cours des ateliers ACE. L'iritis peut se manifester abruptement ou par épisode unique comme tout autre type d'arthrite inflammatoire. Elle peut également accompagner toute spondyloarthropatie séronégative (spondylarthrite ankylosante, polyarthrite psoriasique, arthrite réactionnelle et arthrite associée à la colite).
La spondylarthrite ankylosante est un type d'arthrite chronique inflammatoire qui affecte la colonne vertébrale, les mains, les pieds et le tractus uvéal. Dans ce dernier cas, on parle plutôt d'uvéite, et plus généralement d'iritis. Exception faite de la colonne vertébrale, la région de l'œil est la plus fréquemment affectée. Parmi l'arsenal utilisé dans le traitement de la SA, on retrouve les modificateurs de la réponse biologique tels que l'étanercept (Enbrel®) ou l'infliximab (Remicade®).
L'iritis est une inflammation de l'iris pouvant causer l'œil rouge, de la douleur, des problèmes de vision et une sensibilité à la lumière. Certaines personnes comparent l'iritis à une sensation de sable dans l'œil. L'affection touche habituellement un œil à la fois. Une personne démontrant l'un des symptômes mentionnés plus haut doit consulter sans délai un ophtalmologiste; l'iritis peut également se développer chez une personne souffrant d'arthrite rhumatoïde, de lupus ou d'autres maladies inflammatoires.
Jusqu'à tout récemment, les recherches sur le traitement médicamenteux de la SA se concentraient sur l'inflammation et les dommages causés à la colonne vertébrale. Toutefois, des travaux récents dans le domaine concluent à l'efficacité autant de l'étanercept (Enbrel®) que de l'infliximab (Remicade®) dans la diminution, et même l'éradication, d'épisodes d'iritis. Bien que d'autres recherches dans le domaine doivent être nécessairement menées, il s'agit tout de même d'une percée positive pour les personnes souffrant de spondylarthrite ankylosante.
Vous désirez partager votre expérience concernant l'iritis ? Écrivez-nous ou expédiez un courriel à feedback@jointhealth.org
Prises de position
Communiqué : Sommet sur les normes de prévention et de traitement de l'arthrite
Pour plus de détails sur les discussions du Sommet,
cliquez ici.
À votre écoute
L'arthrite, un bon exemple de douleur chronique indécelable
Pour plusieurs Canadiens, la douleur associée aux maladies chroniques comme l'arthrite est une compagne quotidienne. Toutefois, cette douleur n'est pas toujours apparente pour monsieur tout-le-monde et de ce fait, demeure souvent incomprise. On remarque la grimace de douleur d'une personne claudiquant vers sa destination ou tournant la tête tout simplement, ou certaines déformations des mains ou des pieds typiques de l'arthrite rhumatoïde (AR). Malgré l'absence de claudication, de déformation ou d'incapacité facilement décelable, certaines personnes souffrent quand même de douleurs chroniques et incapacitantes. Dans un groupe de personnes assises ou debout, il est malheureusement difficile d'identifier celles souffrant de douleur chronique.
Que l'arthrite soit une affection répandue chez les personnes âgées (65 ans et plus) et absente du quotidien de personnes d'âge moyen ou de plus jeunes (enfants compris) est également un mythe. La douleur chronique et la diminution de la motricité ne sont pas uniquement le fait des personnes âgées. Chez certaines personnes souffrant d'arthrite de type inflammatoire comme l'AR, aucun signe visible n'accompagne la douleur qui elle est bien réelle. Quant aux personnes souffrant d'arthrose, la douleur provenant de la mobilité des articulations peut être décelable au mouvement mais tout à fait invisible en station debout ou assis.
Certains membres de la collectivité ACE souffrant d'arthrite ont souvent exprimé leur frustration en ce qui concerne les transports publics. La préoccupation principale est la difficulté d'obtenir un siège dans la section à l'avant de l'autobus réservée aux personnes souffrant d'incapacité, ou d'avoir à expliquer aux autres passagers pourquoi ils occupent un siège dans cette section, la compréhension générale étant que ces sièges soient réservés aux personnes âgées ou souffrant d'incapacité. Rester debout, négocier les arrêts brusques et les virages, maintenir l'équilibre, voilà qui représente souvent un défi pour nous tous. Alors imaginez pour quelqu'un souffrant d'arthrite. On nous a déjà rapporté le fait suivant : lorsqu'une personne a demandé à un passager de lui céder le siège qu'il occupait dans la section réservée, le passager a répliqué qu'elle avait pour seul handicap un âge plus élevé que le sien. Quelqu'un d'autre s'est fait dire qu'il ne souffrait d'aucun handicap et ne devrait pas occuper un siège dans cette section.
Se déplacer dans les transports publics est une question importante pour les personnes souffrant de douleur chronique, comme celle associée à l'arthrite. Les personnes souffrant d'arthrite sont affectées par une limitation fonctionnelle et ont droit aux sièges réservés dans les sections désignées à cette fin dans tous les véhicules de transport public. Vous êtes en droit de demander à un passager ne souffrant pas d'incapacité de vous céder le siège qu'il occupe dans cette section, sans encourir de commentaires négatifs. Utilisez la formule suivante : " S'il vous plaît, je dois m'asseoir dans cette section " ou, " S'il vous plaît, je souffre d'arthrite (ou j'ai une incapacité) et je dois m'asseoir ici ". Si cette initiative ne porte pas fruit, pointez l'affiche indiquant que les sièges de cette section sont réservés aux personnes âgées et souffrant d'incapacité. Le chauffeur peut également vous apporter son aide courtoise.
Si aucune de ces suggestions ne fonctionne ou si vous êtes préoccupé de devoir voyager par transport public parce que vous, un ami ou un membre de votre famille souffre de douleurs chroniques, faites part de cette préoccupation par écrit au transporteur local ou à votre député. Pour identifier votre député, cliquez ici :
Faites-le pour vous et pour toutes les personnes aux prises avec des douleurs chroniques, telles que celles associées à l'arthrite.
Vous désirez partager votre expérience, vos préoccupations ou vos commentaires ? Contactez-nous à l'adresse courriel suivante : feedback@jointhealth.org.
Reconnaissance de financement
Au cours des douze derniers mois, ACE a reçu des subventions sans restrictions des organisations suivantes : Amgen Canada, Arthritis Foundation, Arthritis Research Centre of Canada, AstraZeneca Canada Inc., GlaxoSmithKline, Laboratoires Abbott, Limitée, Merck Frosst Canada, Ltée, Northwest Rheumatism Society, Pfizer Canada, Sanofi-Aventis, Schering Canada, Sto:lo Nation Health Services et l'Université de l'Alberta.
ACE remercie ces organisations privées et publiques.
Ce numéro du mensuel JointHealth™ jette un regard sur les recherches dans le domaine des régimes amaigrissants populaires.
Éducation
Ateliers de l'automne 2005
Cet automne, le comité ACE a tenu onze ateliers un peu partout au Canada, de Victoria en Colombie-Britannique à Halifax, en Nouvelle-Écosse. Parmi les thèmes traités, citons " Pour vaincre l'arthrite rhumatoïde " et " JointHealth™ - Pour vaincre la spondylarthrite ankylosante ". Ce dernier atelier, une nouveauté cette année dans la gamme proposée par le comité ACE, fut très bien accueilli et a prouvé hors de tout doute que les Canadiens étaient prêts, et même attendaient plus d'informations sur ce type d'arthrite. Le comité ACE profite de l'occasion pour remercier tous les participants aux différents ateliers, en espérant que le comité ait su combler leurs besoins d'information et pourquoi pas, dépasser leurs attentes dans le domaine.
En 2006, le comité ACE espère continuer à alimenter les Canadiens en informations fondées sur la recherche sur l'arthrite et l'ostéoporose par le biais de son programme d'ateliers, son bulletin mensuel JointHealth™ et son site Web interactif. Pour toute question ou commentaire concernant les ateliers ou toute autre activité du comité ACE, n'hésitez pas à nous écrire ou à nous expédier un courriel au : feedback@jointhealth.org.
Éducation
Démystifier les régimes amaigrissants populaires
La relation entre l'arthrite et la surcharge pondérale est d'ores et déjà établie. Par exemple, une augmentation de poids de 10 kg (22 lb) chez un individu double quasiment ses risques de souffrir d'ostéoarthrite (OA). Bien que la perte de cette surcharge pondérale constitue une mesure clé dans l'arsenal de prévention de l'OA, la méthode pour y arriver est également aussi importante.
Il existe aujourd'hui quantité de régimes amaigrissants. Comment peut-on s'y retrouver et choisir celui qui nous convient ? Établissons tout d'abord les faits connus :
- Il est important de fixer des objectifs réalistes.
- La combinaison régime et exercice physique peut avoir un impact positif sur plusieurs types d'arthrite.
- Il est essentiel de maintenir une saine alimentation et de continuer à faire de l'exercice après avoir atteint nos objectifs de poids. Bref, il faut adopter un mode de vie sain.
Régimes équilibrés axés sur la réduction d'éléments nutritifs à teneur modérée en matières grasses : recommandés entre autres par le Guide alimentaire canadien, l'Association canadienne du diabète et le Guide Gourmand.
- de 20 à 30 % de gras, de 15 à 20 % de protéines et de 55 à 60 % de glucides
- en moyenne de 3 à 12 mois pour réduire le poids corporel de 8 %
- perte de poids plus importante lorsque combiné à une ingestion limitée de calories
- Agrémentez votre alimentation par la VARIÉTÉ.
- Dans l'ensemble de votre alimentation, donnez la plus grande part aux céréales, pains et autres produits céréaliers ainsi qu'aux légumes et aux fruits.
- Optez pour des produits laitiers moins gras, des viandes plus maigres et des aliments préparés avec peu ou pas de matières grasses.
- Cherchez à atteindre et maintenez un poids-santé en étant régulièrement actif et en mangeant sainement.
- Lorsque vous consommez du sel, de l'alcool ou de la caféine, faites-le avec modération.
Les recherches semblent suggérer la relative efficacité, sans l'étendre à tous les types de personnes, des trois régimes populaires suivants. Les renseignements qui suivent sont tirés du numéro d'octobre 2005 du Canadian Journal of Diagnosis.
Régimes riches en matières grasses et faibles en glucides, comme les régimes du Dr Atkins, Protein Power, et Life without Bread, pour n'en nommer que quelques-uns. Avant 2001, peu ou pas d'études prouvaient l'efficacité des régimes riches en gras et faibles en glucides. Toutefois, depuis 2001, des essais cliniques ont démontré que :
- ce type de régime mène à une perte de poids
- ce type de régime améliore le profil lipidique chez la plupart des personnes (le profil lipidique est dressé à partir d'un groupe d'analyses sanguines évaluant les risques de coronaropathie chez une personne)
- les études recommandent d'effectuer un profil lipidique avant d'entreprendre le régime, puis tous les six mois afin d'exercer une surveillance de l'impact, positif ou non, du régime sur ce profil. Votre médecin traitant pourra alors évaluer vos progrès, déterminer si le régime est efficace pour vous et vous conseiller sur le maintien ou non du régime.
- les conclusions des études sont suffisamment probantes pour confirmer que ce type de régimes peut être un bon choix pour les personnes intéressées à perdre du poids, en même temps qu'un régime équilibré axé sur la réduction d'éléments nutritifs à teneur modérée en matières grasses.
- les régimes à faible indice glycémique ne sont pas aussi sévères, et de ce fait, sont plus faciles à respecter, que les régimes riches en matières grasses et faibles en glucides.
- il est préférable de consommer des glucides à absorption lente plutôt que de réduire la quantité de glucides comme dans les régimes riches en matières grasses et faibles en glucides.
- les glucides à absorption lente libèrent lentement du glucose (sucre) dans le sang, provoquant une production moindre d'insuline que les glucides à absorption rapide
- une production moindre d'insuline entraîne une sensation moindre de faim et par conséquent, un stockage moins important d'éléments nutritifs.
- un régime faible en gras et riche en glucides favorise la perte de poids et la réduction de la masse grasse corporelle chez les personnes souffrant d'obésité.
Avant de modifier votre mode de vie en y incluant l'exercice physique et un régime de votre choix, il est important de consulter un professionnel de la santé. Il est également important d'opérer ces changements en vue d'améliorer son style de vie et non pas uniquement par simple souci de perdre du poids.
Éducation
Des exercices pour la spondylarthrite ankylosante
Le comité ACE désire remercier un des participants de l'atelier Pour vaincre la spondylarthrite ankylosante (tenu récemment à Toronto) pour avoir partagé avec le groupe un site Web consacré aux exercices adaptés à la spondylarthrite ankylosante. Le partage de connaissances est l'un des nombreux avantages de la période d'une heure consacrée aux questions et réponses, partie intégrante des ateliers ACE.
L'exercice est un facteur important dans le plan de traitement de la spondylarthrite ankylosante (SA). Cependant, pour en tirer le maximum de bénéfices, une personne souffrant de SA doit pouvoir compter sur des exercices adaptés en conséquence et disposer d'instructions claires pour exécuter chacun d'eux correctement. En cas de besoin, il suffit de recourir aux services d'un physiothérapeute ou d'un spécialiste en rééducation physique pour l'exécution appropriée de chacun des exercices adaptés à la SA.
Pour visualiser des exercices pour la spondylarthrite ankylosante (SA), cliquez sur ce lien : http://www.nass.co.uk/ (anglais seulement). Cliquez ensuite sur chaque exercice pour obtenir une visualisation et une description écrite des exercices variés adaptés à la SA. Ce fichier peut être téléchargé pour impression en format PDF.
Vous avez des informations à partager avec les membres de la collectivité ACE ? Écrivez-nous ou expédiez un courriel à info@.arthritisconsumerexperts.org.
Éducation
Syndrome de Sjögren et arthrite inflammatoire
Appartenant au groupe de maladies auto-immunes, le syndrome de Sjögren affecte principalement le fonctionnement des glandes lacrymales (sécrétant les larmes) et salivaires. Le syndrome de Sjögren peut se déclarer spontanément (Sjögren primaire) ou en conjonction avec d'autres affections (Sjögren secondaire). Bien que l'arthrite rhumatoïde soit la combinaison la plus fréquente, le syndrome de Sjögren secondaire peut également accompagner entre autres le lupus, la sclérodermie et la polymyosite.
Le syndrome de Sjögren affecte plus les femmes que les hommes. Environ 90 % des personnes en étant affectées sont des femmes. Son association avec l'arthrite rhumatoïde, qui affecte de deux à trois fois plus de femmes que d'hommes, n'est donc pas un fait surprenant.
Le syndrome de Sjögren se manifeste par l'assèchement de la bouche et des yeux, conséquence d'une baisse de sécrétion de larmes et de salive causée par une inflammation des glandes salivaires et lacrymales. Des yeux secs augmentent les risques de dommage à la cornée (partie transparente du globe oculaire) alors que la bouche sèche peut contribuer au développement de maladies bucco-dentaires. Les personnes souffrant du syndrome de Sjögren ont souvent un inconfort au niveau des muqueuses nasales et vaginales. Il existe de bons traitements pour atténuer ces symptômes. Les signes et symptômes typiques, des analyses ou le prélèvement buccal d'une petite partie de tissu des glandes salivaires permettent l'établissement du diagnostic. Les douleurs articulaires, le rash ou même l'inflammation rénale ou pulmonaire se développent rarement en conjonction avec le syndrome de Sjögren.
Bien que rare, l'augmentation des risques de cancer lymphatique est l'une des préoccupations les plus sérieuses quant au développement du syndrome de Sjögren. Ce type de cancer est 40 fois plus fréquent chez les personnes souffrant du syndrome primaire de Sjögren. On recommande à ces patients d'effectuer régulièrement des examens médicaux (environ aux 6 mois) pour la détection de toute augmentation de la taille des ganglions lymphatiques.
Le traitement du syndrome de Sjögren peut comprendre l'utilisation de salive et de larmes artificielles, l'obturation du canal lacrymal (ce qui réduit la perte de fluides du globe oculaire) le port de lunettes hydratantes, l'utilisation de lubrifiant vaginal et l'absorption de liquide en grande quantité. Il existe de nouveaux médicaments pouvant augmenter la production de larmes et de salive. Certains médicaments immunitaires peuvent être efficaces dans le traitement de personnes atteintes plus gravement ou souffrant de complications associées au syndrome.
Éducation
Iritis et spondylarthrite ankylosante
L'un des impacts les plus positifs des ateliers ACE est le partage d'informations entre les conférenciers invités et les participants pendant la période de questions. Cette période est particulièrement révélatrice du type d'informations recherchées par les participants. Au cours des ateliers ACE, l'iritis fut le sujet le plus fréquemment abordé.
L'iritis affecte de 33 à 40 % des personnes souffrant de spondylarthrite ankylosante (SA). Pas étonnant que les questions fusent à ce propos au cours des ateliers ACE. L'iritis peut se manifester abruptement ou par épisode unique comme tout autre type d'arthrite inflammatoire. Elle peut également accompagner toute spondyloarthropatie séronégative (spondylarthrite ankylosante, polyarthrite psoriasique, arthrite réactionnelle et arthrite associée à la colite).
La spondylarthrite ankylosante est un type d'arthrite chronique inflammatoire qui affecte la colonne vertébrale, les mains, les pieds et le tractus uvéal. Dans ce dernier cas, on parle plutôt d'uvéite, et plus généralement d'iritis. Exception faite de la colonne vertébrale, la région de l'œil est la plus fréquemment affectée. Parmi l'arsenal utilisé dans le traitement de la SA, on retrouve les modificateurs de la réponse biologique tels que l'étanercept (Enbrel®) ou l'infliximab (Remicade®).
L'iritis est une inflammation de l'iris pouvant causer l'œil rouge, de la douleur, des problèmes de vision et une sensibilité à la lumière. Certaines personnes comparent l'iritis à une sensation de sable dans l'œil. L'affection touche habituellement un œil à la fois. Une personne démontrant l'un des symptômes mentionnés plus haut doit consulter sans délai un ophtalmologiste; l'iritis peut également se développer chez une personne souffrant d'arthrite rhumatoïde, de lupus ou d'autres maladies inflammatoires.
Jusqu'à tout récemment, les recherches sur le traitement médicamenteux de la SA se concentraient sur l'inflammation et les dommages causés à la colonne vertébrale. Toutefois, des travaux récents dans le domaine concluent à l'efficacité autant de l'étanercept (Enbrel®) que de l'infliximab (Remicade®) dans la diminution, et même l'éradication, d'épisodes d'iritis. Bien que d'autres recherches dans le domaine doivent être nécessairement menées, il s'agit tout de même d'une percée positive pour les personnes souffrant de spondylarthrite ankylosante.
Vous désirez partager votre expérience concernant l'iritis ? Écrivez-nous ou expédiez un courriel à feedback@jointhealth.org
Prises de position
Communiqué : Sommet sur les normes de prévention et de traitement de l'arthrite
Pour plus de détails sur les discussions du Sommet,
cliquez ici.
À votre écoute
L'arthrite, un bon exemple de douleur chronique indécelable
Pour plusieurs Canadiens, la douleur associée aux maladies chroniques comme l'arthrite est une compagne quotidienne. Toutefois, cette douleur n'est pas toujours apparente pour monsieur tout-le-monde et de ce fait, demeure souvent incomprise. On remarque la grimace de douleur d'une personne claudiquant vers sa destination ou tournant la tête tout simplement, ou certaines déformations des mains ou des pieds typiques de l'arthrite rhumatoïde (AR). Malgré l'absence de claudication, de déformation ou d'incapacité facilement décelable, certaines personnes souffrent quand même de douleurs chroniques et incapacitantes. Dans un groupe de personnes assises ou debout, il est malheureusement difficile d'identifier celles souffrant de douleur chronique.
Que l'arthrite soit une affection répandue chez les personnes âgées (65 ans et plus) et absente du quotidien de personnes d'âge moyen ou de plus jeunes (enfants compris) est également un mythe. La douleur chronique et la diminution de la motricité ne sont pas uniquement le fait des personnes âgées. Chez certaines personnes souffrant d'arthrite de type inflammatoire comme l'AR, aucun signe visible n'accompagne la douleur qui elle est bien réelle. Quant aux personnes souffrant d'arthrose, la douleur provenant de la mobilité des articulations peut être décelable au mouvement mais tout à fait invisible en station debout ou assis.
Certains membres de la collectivité ACE souffrant d'arthrite ont souvent exprimé leur frustration en ce qui concerne les transports publics. La préoccupation principale est la difficulté d'obtenir un siège dans la section à l'avant de l'autobus réservée aux personnes souffrant d'incapacité, ou d'avoir à expliquer aux autres passagers pourquoi ils occupent un siège dans cette section, la compréhension générale étant que ces sièges soient réservés aux personnes âgées ou souffrant d'incapacité. Rester debout, négocier les arrêts brusques et les virages, maintenir l'équilibre, voilà qui représente souvent un défi pour nous tous. Alors imaginez pour quelqu'un souffrant d'arthrite. On nous a déjà rapporté le fait suivant : lorsqu'une personne a demandé à un passager de lui céder le siège qu'il occupait dans la section réservée, le passager a répliqué qu'elle avait pour seul handicap un âge plus élevé que le sien. Quelqu'un d'autre s'est fait dire qu'il ne souffrait d'aucun handicap et ne devrait pas occuper un siège dans cette section.
Se déplacer dans les transports publics est une question importante pour les personnes souffrant de douleur chronique, comme celle associée à l'arthrite. Les personnes souffrant d'arthrite sont affectées par une limitation fonctionnelle et ont droit aux sièges réservés dans les sections désignées à cette fin dans tous les véhicules de transport public. Vous êtes en droit de demander à un passager ne souffrant pas d'incapacité de vous céder le siège qu'il occupe dans cette section, sans encourir de commentaires négatifs. Utilisez la formule suivante : " S'il vous plaît, je dois m'asseoir dans cette section " ou, " S'il vous plaît, je souffre d'arthrite (ou j'ai une incapacité) et je dois m'asseoir ici ". Si cette initiative ne porte pas fruit, pointez l'affiche indiquant que les sièges de cette section sont réservés aux personnes âgées et souffrant d'incapacité. Le chauffeur peut également vous apporter son aide courtoise.
Si aucune de ces suggestions ne fonctionne ou si vous êtes préoccupé de devoir voyager par transport public parce que vous, un ami ou un membre de votre famille souffre de douleurs chroniques, faites part de cette préoccupation par écrit au transporteur local ou à votre député. Pour identifier votre député, cliquez ici :
Faites-le pour vous et pour toutes les personnes aux prises avec des douleurs chroniques, telles que celles associées à l'arthrite.
Vous désirez partager votre expérience, vos préoccupations ou vos commentaires ? Contactez-nous à l'adresse courriel suivante : feedback@jointhealth.org.
Reconnaissance de financement
Au cours des douze derniers mois, ACE a reçu des subventions sans restrictions des organisations suivantes : Amgen Canada, Arthritis Foundation, Arthritis Research Centre of Canada, AstraZeneca Canada Inc., GlaxoSmithKline, Laboratoires Abbott, Limitée, Merck Frosst Canada, Ltée, Northwest Rheumatism Society, Pfizer Canada, Sanofi-Aventis, Schering Canada, Sto:lo Nation Health Services et l'Université de l'Alberta.
ACE remercie ces organisations privées et publiques.