D'autres agissent
Allocutions
Le 17 avril 2008, le député de la C.-B., Scott Fraser, a pris une position ferme et non équivoque sur la lutte contre l'arthrite devant la Chambre des Communes.
Scott Fraser : Un Canadien sur six souffre d'une forme d'arthrite. Il existe plus de cent formes d'arthrite que l'on peut regrouper en deux groupes principaux : l'arthrose et l'arthrite inflammatoire. L'arthrite frappe, peu importe l'âge, et a un impact important sur la qualité de vie. Bien sûr, il existe des médicaments peu dispendieux qui peuvent stopper la progression de la maladie. Toutefois, pour prévenir l'incapacité à long terme et une mort prématurée, le diagnostic précoce et les médicaments contre la polyarthrite rhumatoïde constituent la clé du succès dans la lutte contre l'arthrite.
Voici quelques-uns des nombreux défis auxquels nous devons faire face. Le premier facteur, le petit nombre de rhumatologues, aussi peu que 270, en pratique active au Canada. Plusieurs personnes souffrant d'une forme d'arthrite inflammatoire sont traitées par des médecins généralistes et des internistes. La plupart de ces professionnels s'efforcent de rester au fait des développements les plus récents dans le traitement de l'arthrite. Par contre, il est important de réaliser que la formation sur les maladies musculosquelettiques ne représente que 17 heures seulement dans le cursus de formation médicale d'un médecin généraliste.
Les résidents de la Colombie-Britannique habitant en région rurale sont particulièrement affectés par des lacunes en matière de diagnostic et de traitement approprié et en temps opportun. Chez la population autochtone, le risque de souffrir de polyarthrite rhumatoïde est cinq fois plus élevé que chez la population non autochtone et les pronostics chez les Autochtones mènent plus souvent à l'incapacité et au décès que chez la population en général. Monsieur le Président, l'arthrite est la première cause d'incapacité chez les personnes de plus de 15 ans. Toutes les statistiques le démontrent et mettent en lumière la gravité de cette maladie, de même que les coûts qu'elle entraîne pour les personnes, pour la société en général, pour la Colombie-Britannique et pour le Canada.
Mais voilà, nous pouvons agir. Tous les résidents de la Colombie-Britannique doivent être sensibilisés à l'arthrite. Nous devons mettre sur pied des moyens d'éduquer les gens. Tous les professionnels de la santé participants devraient être en mesure d'effectuer un dépistage standardisé et approprié à la tranche d'âge du patient. Ils ont besoin de formation en ce sens. Tous les résidents de la Colombie-Britannique doivent avoir un accès équitable et en temps opportun aux médicaments appropriés à leur état. Nous, les législateurs, avons un rôle important à jouer en cette matière et avons le devoir de nous assurer que ces actions deviennent réalité.
Allocutions
Le 17 avril 2008, le député de la C.-B., Scott Fraser, a pris une position ferme et non équivoque sur la lutte contre l'arthrite devant la Chambre des Communes.
Scott Fraser : Un Canadien sur six souffre d'une forme d'arthrite. Il existe plus de cent formes d'arthrite que l'on peut regrouper en deux groupes principaux : l'arthrose et l'arthrite inflammatoire. L'arthrite frappe, peu importe l'âge, et a un impact important sur la qualité de vie. Bien sûr, il existe des médicaments peu dispendieux qui peuvent stopper la progression de la maladie. Toutefois, pour prévenir l'incapacité à long terme et une mort prématurée, le diagnostic précoce et les médicaments contre la polyarthrite rhumatoïde constituent la clé du succès dans la lutte contre l'arthrite.
Voici quelques-uns des nombreux défis auxquels nous devons faire face. Le premier facteur, le petit nombre de rhumatologues, aussi peu que 270, en pratique active au Canada. Plusieurs personnes souffrant d'une forme d'arthrite inflammatoire sont traitées par des médecins généralistes et des internistes. La plupart de ces professionnels s'efforcent de rester au fait des développements les plus récents dans le traitement de l'arthrite. Par contre, il est important de réaliser que la formation sur les maladies musculosquelettiques ne représente que 17 heures seulement dans le cursus de formation médicale d'un médecin généraliste.
Les résidents de la Colombie-Britannique habitant en région rurale sont particulièrement affectés par des lacunes en matière de diagnostic et de traitement approprié et en temps opportun. Chez la population autochtone, le risque de souffrir de polyarthrite rhumatoïde est cinq fois plus élevé que chez la population non autochtone et les pronostics chez les Autochtones mènent plus souvent à l'incapacité et au décès que chez la population en général. Monsieur le Président, l'arthrite est la première cause d'incapacité chez les personnes de plus de 15 ans. Toutes les statistiques le démontrent et mettent en lumière la gravité de cette maladie, de même que les coûts qu'elle entraîne pour les personnes, pour la société en général, pour la Colombie-Britannique et pour le Canada.
Mais voilà, nous pouvons agir. Tous les résidents de la Colombie-Britannique doivent être sensibilisés à l'arthrite. Nous devons mettre sur pied des moyens d'éduquer les gens. Tous les professionnels de la santé participants devraient être en mesure d'effectuer un dépistage standardisé et approprié à la tranche d'âge du patient. Ils ont besoin de formation en ce sens. Tous les résidents de la Colombie-Britannique doivent avoir un accès équitable et en temps opportun aux médicaments appropriés à leur état. Nous, les législateurs, avons un rôle important à jouer en cette matière et avons le devoir de nous assurer que ces actions deviennent réalité.