Dans ce numéro
- Contexte
- Articulations touchées par l’arthrose
- Équipe soignante et interactions
- Degré de satisfaction à l’égard des traitements de l’arthrose
- Discussion
JointHealth™ insight 2023 été
À votre écoute
Nous espérons que vous trouverez ces renseignements d'une grande utilité. Dites-nous ce que vous en pensez par lettre ou par courriel à feedback@jointhealth.org. C'est grâce à votre participation dynamique et continue que le comité ACE peut travailler au mieux-être des Canadiennes et Canadiens atteints d'arthrite.
Mettez à jour votre adresse postale ou électronique
Informez-nous de tout changement en joignant le comité ACE à l'adresse de courriel suivante : feedback@jointhealth.org. Cette précaution vous permettra de continuer à recevoir les courriels gratuits ou à imprimer votre exemplaire du insight JointHealth™.
Arthritis Consumer Experts (ACE)
Qui nous sommes
Le comité ACE (Arthritis Consumer Experts) et les membres de son équipe reconnaissent qu’ils se réunissent et travaillent sur le territoire traditionnel, ancestral et non cédé des peuples Salish de la Côte - xʷməθkʷəy̓əm (Musqueam), Sḵwx̱wú7mesh (Squamish) et Səl̓ílwətaʔ/Selilwitulh (Tsleil-Waututh).
Arthritis Consumer Experts est exploitée à titre d’organisation à but non lucratif et offre aux Canadiens et Canadiennes atteints d’arthrite une formation et de l’information fondées sur la recherche. Nous aidons les personnes vivant avec n’importe quelle forme d’arthrite à prendre en charge leur maladie et à prendre part au processus décisionnel concernant la recherche et les soins de santé. Les activités d’ACE sont orientées par les membres et dirigées par son Conseil consultatif formé de professionnels de la santé, de scientifiques et de patients. Pour en savoir plus sur ACE, rendez-vous à www.jointhealth.org.
Reconnaissance de financement
Au cours des 12 derniers mois, ACE a reçu des subventions sans restrictions des organisations suivantes: Amgen Canada, Arthrite-recherche Canada, Association canadienne de rhumatologie, Biosimilaires Canada, Eli Lilly Canada, Forum canadiendes biosimilaires, JAMP Pharma, Novartis Canada, Organon Canada, Pfizer Canada, Sandoz Canada, Teva Canada, UCB Canada et l’Université dela Colombie-Britannique.
Le comité ACE a également reçu des dons non sollicités provenant des membres de la collectivité arthritique (personne souffrant d’arthrite) de partout au Canada.
Le comité ACE remercie ces personnes et organismes pour leur soutien qui permet d’aider plus de 6 millions de Canadiennes et Canadiens souffrant d’arthrose, de polyarthrite rhumatoïde, d’arthrite psoriasique, de spondylarthrite ankylosante et de plusieurs autres formes d’arthrite.
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L’arthrose, la forme d’arthrite la plus répandue, est une maladie dégénérative des articulations et l’une des principales causes de douleur chronique et de perte de mobilité au Canada. Dans le passé, l’arthrose était souvent considérée comme une maladie de « personne âgée » causée par l’inévitable « usure » des articulations. La cause de l’arthrose est souvent multiple et complexe, ce qui la rend difficile à cerner et à traiter. Les facteurs de risque de l’arthrose sont l’âge, les antécédents familiaux de la maladie, l’excès de poids qui augmente la pression sur les articulations, ainsi que les lésions articulaires. La plus forte augmentation de cas d’arthrose est observée chez les jeunes et les personnes d’âge moyen (20 à 59 ans), ce qui s’explique en grande partie par l’augmentation de la sédentarité, de l’obésité infantile et des blessures au genou.1
Le comité ACE (Arthritis Consumer Experts) est la plus importante organisation de défense des droits des patients atteints d’arthrite au Canada. Elle s’est engagée à comprendre les soins liés à l’arthrose et à sensibiliser le public à ce sujet. Dans le cadre de cet engagement, le comité ACE a récemment mené une enquête nationale afin de mieux comprendre les expériences des personnes souffrant d’arthrose, notamment le temps écoulé avant le diagnostic, l’accès aux soins, l’impact sur le mode de vie et l’emploi, les interactions avec les fournisseurs de soins de santé, ainsi que les temps d’attente pour une intervention chirurgicale.
Contexte
L’arthrose touche cinq millions de Canadiens de toutes les ethnies, des jeunes aux adultes plus âgés. La maladie est causée par la dégradation du cartilage dans les articulations, qui provoque le frottement des os les uns contre les autres, ce qui rend les mouvements raides et désagréables et réduit la qualité de vie.
À l’heure actuelle, il n’existe pas de médicaments qui traitent efficacement le processus pathologique sous-jacent de l’arthrose, mais seulement des médicaments qui traitent les symptômes associés à la maladie, tels que la douleur. C’est pourquoi les changements de mode de vie et l’activité physique sont souvent considérés comme les « meilleurs médicaments » pour traiter l’arthrose. Chez les personnes atteintes d’arthrose, la prévalence élevée d’autres pathologies complique également la prise en charge de la maladie. Jusqu’à 90 % des personnes souffrant d’arthrose ont au moins une autre maladie chronique, le plus souvent un diabète, une maladie cardiaque ou une hypertension artérielle.2
Quel est le coût économique et social de l’arthrose ?
On estime que d’ici 2040, 12 millions de Canadiens souffriront d’arthrose. Les chercheurs de l’Alberta Bone and Joint Health Institute estiment que l’augmentation des cas d’arthrose coûtera cher à l’économie canadienne3 :
Au total, 384 réponses ont été reçues.
Diagnostic d’arthrose
L’arthrose a été le plus fréquemment diagnostiquée par des médecins de famille (52 %), des rhumatologues (21 %) ou des chirurgiens orthopédiques (4 %). La moitié des répondants à l’enquête ont déclaré souffrir de la maladie depuis deux à dix ans (26 % depuis deux à cinq ans et 23 % depuis six à dix ans), 17 % depuis plus de quinze ans, 12 % depuis zéro à un an et 11 % depuis onze à quinze ans.
Articulations touchées par l’arthrose
Symptômes d’arthrose et activités quotidiennes
L’enquête demandait aux répondants d’évaluer l’impact des symptômes d’arthrose sur leurs activités quotidiennes. Les répondants ont été invités à évaluer leur douleur, leur raideur et leur difficulté à accomplir certaines tâches. Les résultats sont les suivants :
Les personnes ont fait état d’une douleur de modérée à extrême :
En moyenne, les répondants ont éprouvé des difficultés de
modérées à extrêmes :
Temps d’attente pour une intervention chirurgicale
Soixante-quinze personnes ont été orientées vers un chirurgien pour une consultation initiale, les délais d’orientation allant de zéro mois à plus d’un an.
De même, les temps d’attente déclarés pour les 56 personnes inscrites sur une liste d’attente chirurgicale allaient de quelques mois à plus d’un an.
Les répondants à l’enquête ont identifié toutes les personnes faisant partie de leur équipe soignante prenant en charge leur arthrose. Les équipes soignantes sont le plus souvent composées de médecins de famille (56 %), de physiothérapeutes (25 %), de rhumatologues (19 %), de chiropraticiens (11 %) et de pharmaciens (9 %).
À la question de savoir si un fournisseur de soins de santé avait identifié les symptômes articulaires qu’ils lui avaient décrits comme étant ceux de l’arthrose, les répondants ont répondu :
22% ont affirmé que les options de traitement en matière d’alimentation et de gestion du poids ont été abordées lors du rendez-vous au cours duquel le diagnostic d’arthrose a été posé.
Dans l’ensemble, 18 % des personnes se sont déclarées « satisfaites » de leur traitement médicamenteux contre l’arthrose. Cependant, les femmes se sont déclarées « satisfaites » des traitements non médicamenteux deux fois moins souvent que les hommes.
En outre, les femmes ont débuté un traitement non médicamenteux moins de la moitié moins souvent que les hommes. Très satisfait(e) : 4 %
Lorsqu’on leur a demandé où elles obtenaient de l’information sur la santé, les personnes ont choisi (parmi toutes les réponses applicables) : site Web consacré à la santé (44 %), médecin de famille (35 %), associations de patients atteints d’arthrite (22 %), physiothérapeutes (20 %) et rhumatologues (12 %).
Outils potentiels susceptibles d’aider les répondants à communiquer avec leur fournisseur de soins de santé au sujet de l’arthrose
Lorsqu’on leur a demandé quels outils potentiels seraient utiles, les personnes ont choisi (parmi toutes les réponses applicables) : liste de contrôle des symptômes ou des médicaments : 37 %, suivi par un outil d’évaluation : 34 %, une application mobile : 24 %, et un journal des antécédents médicaux : 19 %.
Vous trouverez ci-dessous quelques outils d’évaluation utiles pour les patients et les fournisseurs de soins de santé :
Les répondants atteints d’arthrose et habitant en zone rurale ont un accès limité aux soins dont ils ont besoin pour gérer les symptômes de leur maladie. Cette constatation est étayée par une étude du centre Arthrite-recherche Canada qui a révélé que la distance et l’isolement géographique sont des obstacles importants à l’accès aux fournisseurs de soins de santé et aux services de santé. Les gouvernements provinciaux et territoriaux doivent évaluer ces lacunes dans les soins et explorer les moyens d’améliorer l’accès aux traitements précoces et à la gestion de la douleur pour les résidents de zones rurales atteints d’arthrose qui risquent de voir la gravité de leur maladie s’accroître et leur qualité de vie diminuer.4
Certaines personnes atteintes d’arthrose sévère ont besoin d’une arthroplastie pour améliorer leur qualité de vie et leur fonction articulaire ainsi que pour réduire le douleur qu’elles éprouvent. Selon l’Institut canadien d’information sur la santé, la ligne directrice pour le remplacement du genou et de la hanche est de se faire opérer dans un délai de 26 semaines. De nombreux répondants à l’enquête ont indiqué qu’ils n’avaient pas été traités conformément à cette directive. Cela a un impact profond sur la vie des patients atteints d’arthrose qui ont besoin de ces interventions chirurgicales.
Tableau 1 : Données sociodémographiques
La somme des pourcentages n’atteint pas 100 % en raison de valeurs manquantes (137*, 68**) et/ou d’arrondissements.
Références
Le comité ACE (Arthritis Consumer Experts) est la plus importante organisation de défense des droits des patients atteints d’arthrite au Canada. Elle s’est engagée à comprendre les soins liés à l’arthrose et à sensibiliser le public à ce sujet. Dans le cadre de cet engagement, le comité ACE a récemment mené une enquête nationale afin de mieux comprendre les expériences des personnes souffrant d’arthrose, notamment le temps écoulé avant le diagnostic, l’accès aux soins, l’impact sur le mode de vie et l’emploi, les interactions avec les fournisseurs de soins de santé, ainsi que les temps d’attente pour une intervention chirurgicale.
Contexte
L’arthrose touche cinq millions de Canadiens de toutes les ethnies, des jeunes aux adultes plus âgés. La maladie est causée par la dégradation du cartilage dans les articulations, qui provoque le frottement des os les uns contre les autres, ce qui rend les mouvements raides et désagréables et réduit la qualité de vie.
À l’heure actuelle, il n’existe pas de médicaments qui traitent efficacement le processus pathologique sous-jacent de l’arthrose, mais seulement des médicaments qui traitent les symptômes associés à la maladie, tels que la douleur. C’est pourquoi les changements de mode de vie et l’activité physique sont souvent considérés comme les « meilleurs médicaments » pour traiter l’arthrose. Chez les personnes atteintes d’arthrose, la prévalence élevée d’autres pathologies complique également la prise en charge de la maladie. Jusqu’à 90 % des personnes souffrant d’arthrose ont au moins une autre maladie chronique, le plus souvent un diabète, une maladie cardiaque ou une hypertension artérielle.2
Quel est le coût économique et social de l’arthrose ?
On estime que d’ici 2040, 12 millions de Canadiens souffriront d’arthrose. Les chercheurs de l’Alberta Bone and Joint Health Institute estiment que l’augmentation des cas d’arthrose coûtera cher à l’économie canadienne3 :
- une perte de productivité estimée à 17,5 milliards de dollars par année d’ici 2031 en raison des symptômes de l’arthrose;
- un plus grand nombre de personnes seront obligées d’arrêter de travailler ou de travailler moins en raison de limitations de la mobilité et de douleurs.
- Le comité ACE a mené une enquête en ligne comportant 41 questions (du 23 mars au 14 avril 2023) en anglais et en français. Les personnes interrogées ont partagé leur expérience de vie avec l’arthrose, y compris les symptômes, les interactions avec leurs fournisseurs de soins de santé, les changements de mode de vie et tous les autres traitements et stratégies d’autosoins qu’elles utilisent pour vivre pleinement avec la maladie.
Au total, 384 réponses ont été reçues.
- 23 (6 %) des répondants se sont identifiés comme noirs, autochtones ou personnes de couleur (PANDC) et 361 (94 %) des répondants se sont identifiés comme blancs;
- 259 (67 %) se sont identifiés comme femmes, 52 (14 %) comme hommes et 2 (<1 %) comme non binaires;
- 131 (34 %) des répondants habitent dans des grands centres urbains, tandis que 115 (30 %) habitent dans des régions suburbaines ou rurales.
Diagnostic d’arthrose
L’arthrose a été le plus fréquemment diagnostiquée par des médecins de famille (52 %), des rhumatologues (21 %) ou des chirurgiens orthopédiques (4 %). La moitié des répondants à l’enquête ont déclaré souffrir de la maladie depuis deux à dix ans (26 % depuis deux à cinq ans et 23 % depuis six à dix ans), 17 % depuis plus de quinze ans, 12 % depuis zéro à un an et 11 % depuis onze à quinze ans.
Articulations touchées par l’arthrose
On a demandé aux répondants quelles étaient les articulations touchées par l’arthrose et ils ont pu sélectionner toutes celles qui s’appliquaient. Les articulations les plus souvent touchées sont les genoux, les mains, les hanches et le bas du dos. Les autres articulations étaient le cou, les épaules, les pieds, les chevilles et d’autres articulations. S’ils avaient choisi « Autres articulations », les répondants devaient préciser lesquelles parmi des réponses telles que la colonne vertébrale supérieure, les poignets et les doigts.
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Comparativement aux hommes, les femmes ont signalé une plus grande fréquence d’arthrose au niveau du cou, du bas du dos et des pieds. |
Symptômes d’arthrose et activités quotidiennes
L’enquête demandait aux répondants d’évaluer l’impact des symptômes d’arthrose sur leurs activités quotidiennes. Les répondants ont été invités à évaluer leur douleur, leur raideur et leur difficulté à accomplir certaines tâches. Les résultats sont les suivants :
Les personnes ont fait état d’une douleur de modérée à extrême :
- En montant les escaliers (53 %)
- En marchant (49 %)
- En se tenant debout (43 %)
- En dormant (39 %)
- En se reposant (25 %)
En moyenne, les répondants ont éprouvé des difficultés de
modérées à extrêmes :
- En effectuant des tâches ménagères lourdes (60 %)
- En montant les escaliers (48 %)
- En descendant les escaliers (43 %)
- En se levant d’une position assise (42 %)
- En marchant sur une surface inégale (42 %)
- En se penchant vers le sol (40 %)
- En montant/descendant d’une voiture (39 %)
- En se tenant debout (37 %)
- En faisant des courses (36 %)
- En entrant/sortant de la baignoire (35 %)
- En mettant des chaussettes (33 %)
- En se levant du lit (30 %)
- En enlevant des chaussettes (29 %)
- En s’asseyant (23 %)
- En effectuant des tâches ménagères légères (23 %)
- En s’asseyant/se levant de la toilette (22 %)
- En s’allongeant sur le lit (21 %)
Temps d’attente pour une intervention chirurgicale
Soixante-quinze personnes ont été orientées vers un chirurgien pour une consultation initiale, les délais d’orientation allant de zéro mois à plus d’un an.
- 0 à 2 mois - 11 (3 %)
- 3 à 4 mois - 19 (5 %)
- 5 à 6 mois - 13 (3 %)
- 7 mois à 1 an - 11 (3 %)
- Plus d’un an - 21 (5 %)
- Ne s’applique pas - 214 (56 %)
De même, les temps d’attente déclarés pour les 56 personnes inscrites sur une liste d’attente chirurgicale allaient de quelques mois à plus d’un an.
- 0 à 2 mois - 12 (3 %)
- 3 à 4 mois - 7 (2 %)
- 5 à 6 mois - 9 (2 %)
- 7 mois à 1 an - 16 (4 %)
- Plus d’un an - 12 (3 %)
- Ne s’applique pas - 233 (61 %)
Les répondants à l’enquête ont identifié toutes les personnes faisant partie de leur équipe soignante prenant en charge leur arthrose. Les équipes soignantes sont le plus souvent composées de médecins de famille (56 %), de physiothérapeutes (25 %), de rhumatologues (19 %), de chiropraticiens (11 %) et de pharmaciens (9 %).
À la question de savoir si un fournisseur de soins de santé avait identifié les symptômes articulaires qu’ils lui avaient décrits comme étant ceux de l’arthrose, les répondants ont répondu :
- Tout à fait d’accord : 30 %
- D’accord : 32 %
- Neutre : 6 %
- Pas d’accord : 3 %
- Pas d’accord du tout : 2 %
- Tout à fait d’accord : 15 %
- D’accord : 27 %
- Neutre : 15 %
- Pas d’accord : 13 %
- Pas d’accord du tout : 3 %
- Tout à fait d’accord : 9 %
- D’accord : 25 %
- Neutre : 19 %
- Pas d’accord : 16 %
- Pas d’accord du tout : 4 %
22% ont affirmé que les options de traitement en matière d’alimentation et de gestion du poids ont été abordées lors du rendez-vous au cours duquel le diagnostic d’arthrose a été posé.
- Répondante blanche : « En avons discuté, mais pas en détail. »
- Répondante blanche : « J’ai pris l’initiative de faire des recherches sur les compléments alimentaires pour la gestion du poids qui n’ont pas d’effets secondaires. Mon infirmière praticienne m’a également donné des conseils, mais c’est à moi de me motiver pour retrouver une bonne santé, autant que mon arthrose le permet. »
- Répondante blanche : « La gestion du poids a été mentionnée, mais il n’y a pas eu de suggestions nutritionnelles spécifiques. »
- Répondante blanche : « Lorsque j’ai reçu mon diagnostic d’arthrose à la fin de la trentaine, on ne m’a proposé aucune option de traitement. Je n’avais pas non plus les moyens de payer la physiothérapie à l’époque, je n’avais honnêtement pas les moyens de demander de l’aide ou de bénéficier de ressources pour obtenir de l’aide. Aujourd’hui, à la fin de la quarantaine, habitant dans une autre province, mon arthrose s’est aggravée et mon infirmière praticienne actuelle m’a beaucoup aidée en me conseillant de chercher de l’aide et en me donnant les ressources nécessaires. Mon ancien employeur offrait également d’excellents avantages sociaux et j’ai pu en profiter. Aujourd’hui, je suis malheureusement au chômage et je paie de ma poche mon assurance complémentaire pour alléger les coûts de santé. »
- Répondante de couleur : « Je suis restée active sans l’avis d’un médecin. »
- Répondante blanche : « Prescription d’un médicament, pas de discussion. »
- Répondant autochtone : « Mon physiothérapeute m’a donné plus d’informations utiles que mon médecin. . »
- Répondant de couleur : « L’ergothérapeute m’a fourni toutes les informations et le traitement (exercices/attelles). Mon médecin généraliste (qui a posé le diagnostic) ne m’a fourni aucune information supplémentaire, à l’exception des médicaments. »
- Répondante blanche : « Le physiothérapeute s’est concentré sur l’exercice, les mouvements et le renforcement des muscles autour de mon genou, sans parler des médicaments. »
- Répondante blanche : « Le médecin généraliste a manqué le diagnostic lors du scan. J’ai demandé une autre radiographie deux ans plus tard. J’ai été orientée vers un chirurgien. On m’a dit que le délai de consultation était de six mois et que le délai d’intervention chirurgicale était de 24 à 40 semaines. On m’a dit de prendre du Tylenol. »
Dans l’ensemble, 18 % des personnes se sont déclarées « satisfaites » de leur traitement médicamenteux contre l’arthrose. Cependant, les femmes se sont déclarées « satisfaites » des traitements non médicamenteux deux fois moins souvent que les hommes.
En outre, les femmes ont débuté un traitement non médicamenteux moins de la moitié moins souvent que les hommes. Très satisfait(e) : 4 %
- Très satisfait(e) : 4 %
- Satisfait(e) : 18 %
- Neutre : 24 %
- Insatisfait(e) : 9 %
- Très insatisfait(e) : 3 %
- Je n’ai pas commencé de traitement non médicamenteux après avoir reçu mon diagnostic : 13 %
- Très satisfait(e) : 2 %
- Satisfait(e) : 15 %
- Neutre : 21 %
- Insatisfait(e) : 10 %
- Très insatisfait(e) : 6 %
- À l’heure actuelle, je ne suis pas de traitement médicamenteux pour mon arthrose : 17 %
- 4 % des répondants ont déclaré être incapables de travailler à cause de l’arthrose
- 18 % ont déclaré que l’arthrose affectait leur capacité à travailler
- 14 % ont déclaré que l’arthrose affectait parfois leur capacité à travailler
- Je suis incapable de travailler à cause de mon arthrose : 4 %
- Oui : 18 %
- Parfois : 14 %
- Non : 14 %
- Ne s’applique pas : 20 %
Lorsqu’on leur a demandé où elles obtenaient de l’information sur la santé, les personnes ont choisi (parmi toutes les réponses applicables) : site Web consacré à la santé (44 %), médecin de famille (35 %), associations de patients atteints d’arthrite (22 %), physiothérapeutes (20 %) et rhumatologues (12 %).
Outils potentiels susceptibles d’aider les répondants à communiquer avec leur fournisseur de soins de santé au sujet de l’arthrose
Lorsqu’on leur a demandé quels outils potentiels seraient utiles, les personnes ont choisi (parmi toutes les réponses applicables) : liste de contrôle des symptômes ou des médicaments : 37 %, suivi par un outil d’évaluation : 34 %, une application mobile : 24 %, et un journal des antécédents médicaux : 19 %.
Vous trouverez ci-dessous quelques outils d’évaluation utiles pour les patients et les fournisseurs de soins de santé :
- Parlez de vos douleurs articulaires à votre médecin
- Outil sur l’arthrose pour les fournisseurs de soins de santé
- Test de dépistage de l’arthrite
Les répondants atteints d’arthrose et habitant en zone rurale ont un accès limité aux soins dont ils ont besoin pour gérer les symptômes de leur maladie. Cette constatation est étayée par une étude du centre Arthrite-recherche Canada qui a révélé que la distance et l’isolement géographique sont des obstacles importants à l’accès aux fournisseurs de soins de santé et aux services de santé. Les gouvernements provinciaux et territoriaux doivent évaluer ces lacunes dans les soins et explorer les moyens d’améliorer l’accès aux traitements précoces et à la gestion de la douleur pour les résidents de zones rurales atteints d’arthrose qui risquent de voir la gravité de leur maladie s’accroître et leur qualité de vie diminuer.4
Certaines personnes atteintes d’arthrose sévère ont besoin d’une arthroplastie pour améliorer leur qualité de vie et leur fonction articulaire ainsi que pour réduire le douleur qu’elles éprouvent. Selon l’Institut canadien d’information sur la santé, la ligne directrice pour le remplacement du genou et de la hanche est de se faire opérer dans un délai de 26 semaines. De nombreux répondants à l’enquête ont indiqué qu’ils n’avaient pas été traités conformément à cette directive. Cela a un impact profond sur la vie des patients atteints d’arthrose qui ont besoin de ces interventions chirurgicales.
Tableau 1 : Données sociodémographiques
Cadre Progress-Plus | |
Lieu de résidence* | |
Grand centre urbain (population de 100 000 habitants ou plus) Petite - moyenne agglomération (de 16 000 à 99 999 habitants) Localité rurale ou éloignée (population de 15 999 habitants ou moins) |
131 (34%) 50 (13%) 65 (17%) |
Groupe ethnique | |
Répondants blancs Ensemble des répondants noirs, autochtones et de couleur Répondants noirs Répondants autochtones Répondants de couleur |
361 (94%) 23 (6%) 2 (<1%) 5 (1%) 16 (4%) |
Éducation* | |
Je préfère ne pas répondre à cette question Pas de diplôme d’études secondaires Études secondaires ou équivalentes Études collégiales ou universitaires partielles Diplôme obtenu d’un établissement d’enseignement supérieur ou d’une université |
4 (1%) 3 (<1%) 30 (8%) 59 (15%) 151 (39%) |
Statut socio-économique (revenu annuel)* | |
40 000 $ ou moins Entre 40 001 $ et 80 000 $ 80 001 $ et plus Je préfère ne pas répondre à cette question |
29 (8%) 66 (17%) 105 (27%) 47 (12%) |
Accès aux soins* | |
De 1 à 10 kilomètres De 11 à 25 kilomètres De 26 à 50 kilomètres De 51 à 100 kilomètres De 101 à 250 kilomètres De 251 à 500 kilomètres Plus de 500 kilomètres |
121 (31%) 66 (17%) 31 (8%) 19 (5%) 6 (<2%) 3 (<1%) 1 (<1%) |
Comorbidités dans > 5 %** | |
Hypertension artérielle Cataracte Anémie Hypercholestérolémie Pneumonie Asthme Cancer Hypothyroïdie Diabète Souffle cardiaque Calculs rénaux Ulcère de l’estomac ou ulcère gastroduodénal |
123 (32%) 76 (20%) 62 (16%) 70 (18%) 63 (16%) 53 (14%) 47 (12%) 41 (11%) 32 (8%) 26 (7%) 24 (6%) 22 (6%) |
Âge* | |
2010 jusqu’à maintenant Entre 1990 et 2009 Entre 1970 et 1989 Entre 1950 et 1969 Entre 1930 et 1949 Avant 1930 |
0 (0%) 1 (<1%) 21 (5%) 173 (45%) 52 (14%) 0 (0%) |
Références
1 | Ackerman, I. N., Bucknill, A., Page, R. S. et al. (2015). The substantial personal burden experienced by younger people with hip or knee osteoarthritis. Osteoarthritis and Cartilage, 23(8), 1276-1284. (en anglais seulement) |
2 | Crowson, C. S., Gunderson, T. M., Dykhoff, H. J et al. (2022). Comprehensive assessment of multimorbidity burden in a population-based cohort of patients with rheumatoid arthritis. RMD open, 8(1), e002022. (en anglais seulement) |
3 | Sharif, B., Garner, R., Hennessy, D. et al. (2017). Productivity costs of work loss associated with osteoarthritis in Canada from 2010 to 2031. Osteoarthritis and cartilage, 25(2), 249-258. (en anglais seulement) |
4 | Darlow, B., Brown, M., Thompson, B., Hudson, B., Grainger, R., McKinlay, E., & Abbott, J. H. (2018). Living with osteoarthritis is a balancing act: an exploration of patients’ beliefs about knee pain. BMC rheumatology, 2(1), 1-9. (en anglais seulement) |
À votre écoute
Nous espérons que vous trouverez ces renseignements d'une grande utilité. Dites-nous ce que vous en pensez par lettre ou par courriel à feedback@jointhealth.org. C'est grâce à votre participation dynamique et continue que le comité ACE peut travailler au mieux-être des Canadiennes et Canadiens atteints d'arthrite.
Mettez à jour votre adresse postale ou électronique
Informez-nous de tout changement en joignant le comité ACE à l'adresse de courriel suivante : feedback@jointhealth.org. Cette précaution vous permettra de continuer à recevoir les courriels gratuits ou à imprimer votre exemplaire du insight JointHealth™.
Arthritis Consumer Experts (ACE)
Qui nous sommes
Le comité ACE (Arthritis Consumer Experts) et les membres de son équipe reconnaissent qu’ils se réunissent et travaillent sur le territoire traditionnel, ancestral et non cédé des peuples Salish de la Côte - xʷməθkʷəy̓əm (Musqueam), Sḵwx̱wú7mesh (Squamish) et Səl̓ílwətaʔ/Selilwitulh (Tsleil-Waututh).
Arthritis Consumer Experts est exploitée à titre d’organisation à but non lucratif et offre aux Canadiens et Canadiennes atteints d’arthrite une formation et de l’information fondées sur la recherche. Nous aidons les personnes vivant avec n’importe quelle forme d’arthrite à prendre en charge leur maladie et à prendre part au processus décisionnel concernant la recherche et les soins de santé. Les activités d’ACE sont orientées par les membres et dirigées par son Conseil consultatif formé de professionnels de la santé, de scientifiques et de patients. Pour en savoir plus sur ACE, rendez-vous à www.jointhealth.org.
Reconnaissance de financement
Au cours des 12 derniers mois, ACE a reçu des subventions sans restrictions des organisations suivantes: Amgen Canada, Arthrite-recherche Canada, Association canadienne de rhumatologie, Biosimilaires Canada, Eli Lilly Canada, Forum canadiendes biosimilaires, JAMP Pharma, Novartis Canada, Organon Canada, Pfizer Canada, Sandoz Canada, Teva Canada, UCB Canada et l’Université dela Colombie-Britannique.
Le comité ACE a également reçu des dons non sollicités provenant des membres de la collectivité arthritique (personne souffrant d’arthrite) de partout au Canada.
Le comité ACE remercie ces personnes et organismes pour leur soutien qui permet d’aider plus de 6 millions de Canadiennes et Canadiens souffrant d’arthrose, de polyarthrite rhumatoïde, d’arthrite psoriasique, de spondylarthrite ankylosante et de plusieurs autres formes d’arthrite.
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