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Le comité ACE (Arthritis Consumer Experts) sélectionne la Ville d’Ottawa et le Réseau de télévision des peuples autochtones pour leurs meilleures pratiques en matière d’arthrite au Canada
Afin de souligner les meilleures pratiques au travail en matière d’arthrite au Canada, le comité ACE (Arthritis Consumer Experts) a révélé aujourd’hui les grands gagnants de sa recherche annuelle des Meilleurs milieux de travail au Canada pour les employés atteints d’arthrite.
De nombreux Canadiens s’efforcent de concilier travail, famille et responsabilités personnelles, et c’est particulièrement difficile pour les employés atteints d’une maladie chronique, l’arthrite arrivant en tête de liste, et qui forment une partie de plus en plus importante des effectifs en raison du vieillissement de la population. Les employeurs canadiens qui comprennent l’impact d’une maladie chronique, et tout particulièrement celui d’une maladie telle que l’arthrite, adoptent des mesures pour adapter les milieux de travail au bénéfice des employés. Selon les renseignements sur le milieu de travail fournis par les employés et les gestionnaires des entreprises ayant soumis leur candidature, le comité ACE a sélectionné la Ville d’Ottawa et le Réseau de télévision des peuples autochtones pour avoir mis de l’avant des pratiques de sensibilisation, de prévention et d’avantages sociaux en milieu de travail.
« Une étude menée par des chercheurs scientifiques de haut niveau du centre Arthrite-recherche Canada démontre que les employés atteints d’arthrite disposant de conditions de travail flexibles, de plus d’autonomie dans la façon de s’acquitter de leur tâches et d’organiser leur horaire de travail et qui ont profité de mesures d’adaptation au travail1 sont plus productifs et moins susceptibles de devenir inaptes au travail », indique Cheryl Koehn, fondatrice et présidente du comité ACE. Et madame Koehn de poursuivre : « Au cours des trois dernières années de notre programme sur les meilleurs milieux de travail, les employés atteints d’arthrite nous ont invariablement indiqué qu’ils accordent la priorité dans leur recherche d’emploi aux entreprises offrant des mesures d’adaptation au travail, même au détriment d’un salaire plus élevé ou de meilleures possibilités de promotion ».
À cause de l’impact significatif de l’arthrite sur la productivité et de son coût pour la société, les mesures d’adaptation au travail sont d’une importance capitale pour les employés atteints d’arthrite. L’arthrite est la cause la plus fréquente d’incapacité au travail au Canada et son impact financier est évalué à 13,6 milliards $ annuellement selon l’estimation du fardeau économique de la maladie par Statistiques Canada. Un travailleur sur 136 souffre de polyarthrite rhumatoïde, la forme d’arthrite la plus coûteuse et la plus invalidante, et cette statistique devrait doubler d’ici 30 ans. De plus, les études menées par la docteure Diane Lacaille ont clairement démontré que le coût résultant d’être au travail sans nécessairement être productif est plus élevé que l’absentéisme. Une enquête sur un effectif a même démontré que ce type de coût, ou présentéisme, était quatre fois supérieur au coût associé à l’absentéisme.
Dans leurs commentaires sur le programme du comité ACE, les gestionnaires des organisations gagnantes ont tous indiqué que les employés atteints d’arthrite souhaitaient en priorité que leur entreprise offre des conditions de travail flexibles et la possibilité d’une meilleure conciliation travail-vie.
Remise du Prix à la Ville d’Ottawa (de gauche à droite : Cheryl Koehn, ACE; Marianne Phillips, directrice des ressources humaines; Donna Gray, directrice générale du service de l’innovation et de la performance, monsieur le maire Jim Watson; Kelly Lendvoy, ACE)
« La santé et le bien-être des employés sont extrêmement importants pour la Ville d’Ottawa, et c’est pourquoi nous avons mis en place une politique sur l’adaptation au travail et des initiatives connexes visant la création d’un milieu de travail inclusif et sans obstacle, a déclaré le maire Jim Watson. Ce prix témoigne des efforts que nous avons déployés et de la place que nous accordons à nos employés. »
« Le Réseau de télévision des peuples autochtones (APTN) est un lieu de travail exceptionnel, et la réussite de notre organisme dépend de nos employés. Nous sommes conscients de l’importance de la santé et du bien être de chacun des membres de l’équipe », affirme Jean La Rose, président directeur général d’APTN. « De fait, les avantages que nous offrons sont souvent supérieurs à ceux offerts par bien d’autres entreprises et sont conçus de manière à maintenir la santé physique, émotionnelle, spirituelle et financière de notre équipe. Ce prix reflète réellement la compréhension profonde que nous avons des difficultés auxquelles sont confrontés les employés qui souffrent de maladies chroniques et le très grand respect que nous leur témoignons. »
Au cours de cette troisième année d’opération du programme soulignant les meilleures pratiques en matière d’arthrite des entreprises innovantes partout au Canada, le comité ACE a reçu plus de 56 candidatures. Plusieurs des entreprises dont la candidature a été soumise, dont la Ville d’Ottawa et le Réseau de télévision des peuples autochtones (APTN), couvrent la totalité des primes pour soins de santé de leurs employés. Parallèlement, la grande majorité des entreprises ayant soumis leur candidature offre également un vaste éventail d’options, dont des semaines de travail comprimées, des heures flexibles, le partage de poste, des courtes absences pour maladie, des périodes de repos et la réduction de la semaine de travail, permettant ainsi aux employés atteints d’arthrite de composer avec la douleur, la raideur, la fatigue, la dépression ou les crises aiguës de la maladie.
1. Lacaille D, White MA, Rogers PA, Backman CL, Gignac MA, Esdaile JM. Étude de validation de principe du programme « Employment and Arthritis: Making It Work ». Arthritis Rheum 2008:15;59(11):1647-55.
La sélection des gagnants
Pour déterminer quelles entreprises mettent de l'avant les meilleures pratiques et offrent les programmes les plus complets et novateurs, le comité ACE a évalué chaque candidature en fonction des critères suivants :
- lieu physique de travail
- assurance-maladie, remboursement des médicaments et services prescrits contre l'arthrite par un régime d'assurance complémentaire
- prestation d'invalidité à court et long terme
- politiques de travail à la maison
- possibilités de partage de poste
- horaire de travail flexible
- congés de maladie ou congés spéciaux
- politique sur les congés autorisés
- aide au retour au travail
- congé pour raisons familiales
- soins aux enfants
- renseignements sur l'arthrite, l'ergonomie et le mieux-être relayés à tous les employés par le truchement d'outils de communication
- programme d'orientation pour les employés
- politiques de santé et de mieux-être
- communication sur le régime collectif d'avantages sociaux
- groupes d'entraide par les pairs
- adaptabilité du poste de travail et programmes reliés à l'ergonomie ou au poste de travail
- installations de conditionnement physique sur place
- pauses d'étirement et de remise en forme
- casiers pour vélos et douches
- choix santé à la cafétéria ou dans les machines distributrices
Dans le cadre de notre programme des « Meilleurs milieux de travail », la transparence de notre processus de sélection et d'entrevues contribue à faire sortir du lot les employeurs novateurs tout en permettant aux autres entreprises de découvrir, et, nous l'espérons, d'adopter ce qu'ils font de mieux en matière de pratiques favorisant les personnes arthritiques en milieu de travail », indique Cheryl Koehn, présidente du comité ACE (Arthritis Consumer Experts). Et elle ajoute : « Selon notre expérience des trois années d'opération de ce programme, nous avons pu constater un effet d'entraînement parmi les employeurs. Ceux-ci semblent tirer des leçons de l'expérience des uns et des autres, créant leurs propres nouvelles pratiques à l'interne et, dans certains cas, augmentant les attentes envers une meilleure connaissance de l'arthrite et des programmes de dépistage en milieu de travail. Petits changements ou grands bouleversements, il y a toujours de nouvelles façons d'augmenter le niveau de sensibilisation envers l'arthrite. » |
Santé et mieux-être :
une priorité employeur - employés
Comme les employés l'ont mentionné au comité ACE pendant les entrevues, les avantages liés à la santé et au mieux-être sont extrêmement importants de nos jours. Puisque les coûts en santé ne cessent d'augmenter, certains employeurs ont réduit la portion de couverture des coûts en santé pour les employés qu'ils sont prêts à assumer.
Ce n'est pas le cas de la majorité des entreprises dont la candidature a été soumise dans le cadre du programme ACE des « Meilleurs milieux de travail ». En fait, la plupart des entreprises dont la candidature a été soumise assument au moins 80 pour cent du coût des primes annuelles du régime couvrant les soins de santé de leurs employés. Mais plusieurs de ces entreprises, dont L'Oréal et l'Université Simon Fraser, couvrent la totalité des primes pour soins de santé de leurs employés.
Parallèlement, la grande majorité des entreprises ayant soumis leur candidature continue également d'offrir une couverture pour une vaste gamme d'autres services de santé. Plus de neuf des dix milieux de travail en tête offrent la couverture des soins dentaires et de la vue, des services en santé mentale, le remboursement des médicaments d'ordonnance et la couverture de traitements non traditionnels comme l'acupuncture et les traitements chiropratiques. Comme les coûts des soins de santé grimpent rapidement, de plus en plus de milieux de travail en tête de liste offrent également des tests et programmes de dépistage et d'autres incitatifs visant à maintenir les employés en forme et conserver le moral des troupes.
Au sujet de la pertinence du mieux-être et de la santé en milieu de travail, Cheryl Koehn y allait de ce commentaire : « La création d'un milieu de travail sain n'est pas une tâche facile, surtout dans le contexte de plus en plus exigeant de l'environnement de travail d'aujourd'hui. Pour une organisation, les retombées positives d'un environnement de travail plus sain sont nombreuses. Elles vont de la réduction des coûts en santé à l'amélioration de la productivité en passant par une plus grande facilité pour attirer et conserver les employés. L'un des aspects les plus mobilisateurs de notre programme est le fait qu'il met en lumière l'évolution de la sensibilisation envers l'arthrite et les pratiques de prévention et de traitement adoptées par les entreprises canadiennes. » |
Tout ce que vous devez savoir sur l'arthrite en milieu de travail
Environ un travailleur sur 136 est atteint de polyarthrite rhumatoïde et les prévisions indiquent que cette statistique passera à un travailleur sur 68 d'ici 2020. Dans les dix ans suivant l'apparition de la polyarthrite rhumatoïde, jusqu'à 50 pour cent des personnes atteintes deviennent incapables de travailler si la maladie n'est pas traitée ou est incorrectement traitée.
Dre Diane Lacaille, du centre Arthrite-recherche Canada, a réalisé des études pour déterminer quels facteurs en milieu de travail sont étroitement liés au risque d'incapacité de travail de six mois ou plus. Elle a constaté qu'un travail exigeant physiquement, peu d'autonomie (c'est-à-dire peu de contrôle sur le rythme de travail et la façon d'exécuter les tâches) et un faible soutien des collègues de travail entraînaient l'aggravation des symptômes de l'arthrite et comptaient pour beaucoup dans les périodes prolongées d'absentéisme.
Éditorial ACE:
un drapeau rouge danger dans le secteur de l'assurance maladie privée
En septembre 2015, l'un des assureurs privés en santé les plus importants au Canada annonçait un nouveau programme de surveillance qui modifiera la façon dont il suivra et évaluera les nouveaux médicaments faisant leur entrée sur le marché, dans le but d'aider les promoteurs du régime (c.-à-d. les employeurs) à contenir la hausse des coûts des médicaments. Dans le cadre de cette nouvelle politique, l'assureur n'ajoutera pas en temps utile à sa liste de médicaments couverts les médicaments approuvés par Santé Canada et considérés comme des « médicaments onéreux », tels que les modificateurs de la réponse biologique pour le traitement de l'arthrite inflammatoire. Ces médicaments « onéreux » seront plutôt inscrits à une liste « d'attente et de surveillance » jusqu'à ce que le processus public d'examen des médicaments, un long processus qui souvent peut s'étirer sur un an, détermine l'abordabilité des médicaments.
Quel sera l'impact de ces changements pour les employés atteints d'arthrite, cause première d'incapacité au Canada ? Pour les employés atteints d'une forme d'arthrite inflammatoire, comme la polyarthrite rhumatoïde, l'arthrite psoriasique et les formes de spondylarthrite, ce nouvel ensemble de politiques restreindra l'accès approprié en temps opportun aux médicaments nécessaires. Ces politiques représentent peut-être des solutions d'épargne à court terme mais elles pourraient avoir à long terme des effets négatifs sur la santé des employés.
Prenons en considération les preuves scientifiques :
Le comité ACE a pleinement conscience que l'industrie de l'assurance privée affronte sa propre crise qui a pour nom « viabilité ». Dans le cadre de nos discussions toujours en cours avec les payeurs privés et l'Association canadienne des compagnies d'assurances de personnes, nous entendons souvent parler de l'engagement de l'industrie envers un remboursement en temps opportun des meilleurs médicaments pour atteindre les objectifs de prévention d'incapacité permanente pour les employés et de perte d'emploi. Le comité ACE multipliera les rencontres avec les décideurs pour s'assurer qu'ils respectent cet engagement important envers les milliers d'employés atteints d'arthrite faisant partie de la main-d'œuvre active au Canada.
En septembre 2015, l'un des assureurs privés en santé les plus importants au Canada annonçait un nouveau programme de surveillance qui modifiera la façon dont il suivra et évaluera les nouveaux médicaments faisant leur entrée sur le marché, dans le but d'aider les promoteurs du régime (c.-à-d. les employeurs) à contenir la hausse des coûts des médicaments. Dans le cadre de cette nouvelle politique, l'assureur n'ajoutera pas en temps utile à sa liste de médicaments couverts les médicaments approuvés par Santé Canada et considérés comme des « médicaments onéreux », tels que les modificateurs de la réponse biologique pour le traitement de l'arthrite inflammatoire. Ces médicaments « onéreux » seront plutôt inscrits à une liste « d'attente et de surveillance » jusqu'à ce que le processus public d'examen des médicaments, un long processus qui souvent peut s'étirer sur un an, détermine l'abordabilité des médicaments.
Quel sera l'impact de ces changements pour les employés atteints d'arthrite, cause première d'incapacité au Canada ? Pour les employés atteints d'une forme d'arthrite inflammatoire, comme la polyarthrite rhumatoïde, l'arthrite psoriasique et les formes de spondylarthrite, ce nouvel ensemble de politiques restreindra l'accès approprié en temps opportun aux médicaments nécessaires. Ces politiques représentent peut-être des solutions d'épargne à court terme mais elles pourraient avoir à long terme des effets négatifs sur la santé des employés.
Prenons en considération les preuves scientifiques :
- L'incapacité à court et long terme est un des facteurs de coût importants pour les employeurs dans le cas d'employés atteints de polyarthrite rhumatoïde. Avant l'arrivée sur le marché des modificateurs de la réponse biologique, près de 70 pour cent des employés atteints d'une forme de modérée à grave de cette maladie souffraient d'une invalidité permanente.
- La forme d'arthrite inflammatoire la plus répandue est la polyarthrite rhumatoïde. Elle frappe trois fois plus de femmes que d'hommes et se déclare généralement entre 30 et 50 ans, pendant les années les plus productives de la vie active et professionnelle.
- Le présentéisme, ou la réduction de la productivité malgré la présence au travail, est un autre facteur de coût important parmi les employés atteints de formes d'arthrite inflammatoire. Pour l'employeur, le présentéisme coûte quatre fois plus cher que l'absentéisme (absence du travail).
- La recherche actuelle démontre de façon irréfutable que l'amorce en temps opportun d'un traitement chez les employés ayant reçu un diagnostic récent de polyarthrite rhumatoïde ou souffrant déjà de polyarthrite rhumatoïde et qui ne répondent pas ou répondent mal à des médicaments plus anciens, moins puissants, est essentielle à l'atteinte de résultats de santé optimaux et au maintien au travail. Un délai dans l'obtention d'un traitement nécessaire entraîne éventuellement un risque accru d'incapacité de travail.
- Pour les employés qui en ont besoin absolument et rapidement, les modificateurs de la réponse biologique sont les médicaments les plus efficaces parmi ceux actuellement disponibles. Ils ont la capacité, dans certains cas, de stopper la progression de la maladie.
- Les études sur la polyarthrite rhumatoïde démontrent qu'un délai de plus de 12 semaines entre l'apparition des symptômes et l'amorce de la pharmacothérapie se traduit par une chance moindre d'entrer en rémission et un risque accru d'une atteinte progressive de dommage articulaire.
Le comité ACE a pleinement conscience que l'industrie de l'assurance privée affronte sa propre crise qui a pour nom « viabilité ». Dans le cadre de nos discussions toujours en cours avec les payeurs privés et l'Association canadienne des compagnies d'assurances de personnes, nous entendons souvent parler de l'engagement de l'industrie envers un remboursement en temps opportun des meilleurs médicaments pour atteindre les objectifs de prévention d'incapacité permanente pour les employés et de perte d'emploi. Le comité ACE multipliera les rencontres avec les décideurs pour s'assurer qu'ils respectent cet engagement important envers les milliers d'employés atteints d'arthrite faisant partie de la main-d'œuvre active au Canada.